Les amendements de Julien Bayou pour ce dossier

48 interventions trouvées.

Je constate que la realpolitik s'arrête aux frontières du pays, mais peut-être parviendrons-nous à la faire progresser. Nous voterons bien entendu pour l'amendement, mais pas forcément pour le sous-amendement, car il n'y a pas de raison d'exclure le contrôle des investissements étrangers du champ de compétence de la délégation.

Il s'agit de faire voter le Parlement à chaque nouvelle phase du programme Scaf. Nous ne devons pas avoir ni la démocratie ni la construction européenne honteuses, et il est important que le Parlement puisse s'en saisir ; cela aidera également les citoyens à s'y impliquer.

Ils portent tous deux sur un double enjeu. En premier lieu, il importe que l'armée contribue à l'effort de réduction des émissions de gaz à effet de serre, dans l'intérêt national – car, dès lors que la baisse des émissions fait partie des intérêts fondamentaux du pays, comme le Conseil constitutionnel l'a affirmé dans sa décision du 12 août 20...

Nous sommes parfaitement dans le sujet : l'article 7 du projet de loi portant réforme des retraites a été débattu et rejeté en commission de la défense. On a longtemps débattu dans l'hémicycle sans pouvoir voter ; la commission de la défense l'a fait. Il est important de rester cohérent avec ce vote. Si nous ne l'emportons pas aujourd'hui, nous...

Les mots me manquent. Des phrases sont lancées, des noms de pays et d'interventions militaires sont prononcés de manière vraiment légère.

Dire que nous avons évité un nouveau Rwanda alors que, pour le dire pudiquement, les historiens questionnent toujours l'action de la France lors de ce génocide, me semble pour le moins gênant.

Et que le rapporteur soutienne que certains pays d'Afrique n'ont plus de contrat social, alors que la France a participé à sa destruction, me semble très problématique. Sans vouloir particulièrement donner des noms de pays disons tout de même clairement que, par le passé, la France a protégé des dictateurs par l'intermédiaire d'une cellule de ...

Encore très récemment, monsieur le rapporteur, vous qui parliez de corruption, nous y sommes, lorsque Idriss Déby, au Tchad, a cédé le pouvoir à son fils par un putsch, la France l'a appuyé.

Vous évoquez la notion de contrat social ou la corruption, mais assumons notre gloire autant que notre honte. La France a soutenu des dictateurs et des régimes corrompus en Afrique, fragilisant clairement le contrat social dont vous parliez.

Je souhaite appuyer les propos de ma collègue Martine Étienne sur la succession absolument antidémocratique au Tchad. Cela dit, le rapport annexé fait mention de « chaque pays hôte » après avoir fait référence au Sénégal, à la République de Côte d'Ivoire et au Gabon. L'amendement aurait pu substituer Djibouti au Tchad. Nous aurions ainsi la lis...

Je ne doute pas que l'ensemble des députés remercient les soldats de l'opération Sentinelle pour leur abnégation, et parfois leur sacrifice.

Souffrez que nous parlions de l'honneur de nos militaires ! Notre position n'est pas idéologique, mais pratique : les soldats de l'opération Sentinelle sont les premiers à dire que ce n'est pas pour cela qu'ils se sont engagés. À quoi servons-nous, se demandent-ils ? Sur 18 400 opérations, seules six les ont fait intervenir contre des terroris...

Ce n'est pas pour cela qu'on s'engage dans l'armée. Je ne parle même pas de leurs conditions d'hébergement et de leur propre accès à des toilettes : leur situation est indigne. Vous vous payez de mots au sujet des militaires, mais leur rendre hommage, c'est aussi redonner leurs lettres de noblesse à leur engagement et à leur mission.

Il faut en finir avec l'opération Sentinelle, ce qui ne signifie pas qu'il faut en finir avec la protection du pays : elle doit être transférée vers les policiers du ministère de l'intérieur et des outre-mer, pour lesquels nous demandons d'importants renforts.

Il est vrai que nous avons trouvé un point d'atterrissage intéressant en commission. Par le présent amendement, nous souhaitons souligner que le dérèglement climatique est une question de sécurité nationale – le ministre l'a évoqué –, voire internationale. En effet, il amplifie les perturbations du monde, en provoquant des inondations, des séch...

J'invite Laurent Jacobelli à se mettre d'accord avec son collègue Michaël Taverne qui, à l'instant, nous expliquait que le dérèglement climatique représentait un risque majeur pour les territoires insulaires.

Le fait que vous ayez dit que la lutte contre le dérèglement climatique ne devait pas se faire au détriment de notre défense nationale montre à quel point vous n'avez pas compris.

Le ministre vient d'évoquer le recul des traits de côte. D'ici 2050, Dunkerque deviendra une presqu'île. Nous pouvons également parler des problèmes d'eau. Le climat est une question de sécurité nationale ; en opposant bêtement le dérèglement climatique à la défense nationale, vous montrez que vous n'avez pas compris. Donc, bien entendu, nous v...

Je serai bref, après les propos tenus par le ministre et le rapporteur. Lorsqu'on demande à l'armée de contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, c'est avant tout une question d'autonomie stratégique – je ne voudrais pas qu'on se méprenne. Par exemple, la question de l'autonomie des camions se pose. En effet, l'armée est u...

M. le ministre a demandé l'avis des groupes : le groupe Écologiste se joint à cette demande pour soutenir l'amendement n° 2 de M. Serva. Il est utile de rappeler régulièrement l'origine et la signification du mot « métropole », pour que ceux qui ne les connaissent pas prennent la mesure de sa charge symbolique et concrète, et de veiller à son r...