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Interventions sur "journaliste"

18 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Gaymard, rapporteur de la commission des affaires étrangères :

...e celui-là que pourra se maintenir l'universalité de notre réseau diplomatique, consulaire et culturel dans le monde. Ce réseau, ce sont des hommes et des femmes qui le font exister au quotidien. Merci pour eux. Je voudrais enfin, comme vous-même, évoquer la disposition de votre projet de loi qui concerne les opérations de secours à l'étranger. Vous savez qu'elle suscite des inquiétudes chez les journalistes, inquiétudes dont je me fais l'écho. Vous nous aviez pleinement rassurés en commission, et vos propos à l'instant ont été également très clairs. Mais un paragraphe de l'étude d'impact de juillet 2009 focalise les inquiétudes : « S'agissant des professionnels, la demande de remboursement de tout ou partie des frais de secours engagés ne pourra s'appliquer que lorsque le professionnel ne dispose ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Féron :

... l'âme de la démocratie. » : Lionel Jospin. (« Pour ce qu'ils ont faits ! » sur les bancs du groupe UMP.) Enfin, après les mesures indigentes de ce projet de loi, arrivent on peut se demander pourquoi l'article 13 et les dispositions relatives au remboursement des opérations de secours à l'étranger. Où l'on retrouve la suspicion Nous souhaitons exclure clairement certaines professions : les journalistes, les professionnels des médias et leurs collaborateurs, les intervenants humanitaires, les chercheurs, les universitaires, de ces dispositions inquiétantes. Il n'y a pas si longtemps, de hauts responsables ont dénoncé les coûts générés par des rapatriements de journalistes. Que signifierait une démocratie où le journaliste , par exemple, aurait le devoir de se justifier « d'un motif légitime ti...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNoël Mamère :

Monsieur le ministre, mes chers collègues de la majorité, nous aurions aimé entendre les mêmes protestations de votre part lorsque le chef d'état-major, le général Georgelin et le secrétaire général de l'Élysée, M. Guéant, ont dit à nos confrères de France 3 Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier qu'ils n'avaient rien à faire là où ils trouvaient. Nous savons aujourd'hui pertinemment que le journaliste est victime de ce que l'on pourrait appeler l'effet réverbère, c'est-à-dire qu'on veut l'amener là où il y a de la lumière et l'empêcher d'aller là où il n'y en a pas.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNoël Mamère :

Le devoir du journaliste peut être comparé à celui du médecin. M. le ministre des affaires étrangères doit savoir ce que cela signifie, puisqu'il réclamait, il y a de longues années, le droit d'ingérence

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNoël Mamère :

et qu'il a créé l'une des plus grandes associations humanitaires de ce pays. Il sait bien que lorsque l'Organisation des Nations unies, lorsqu'un État, un régime autoritaire empêche les journalistes et les médecins de faire leur métier, ils doivent aller au-delà et désobéir. Dans ces conditions, bien souvent, ils peuvent être pris en otages. La rédaction de l'article 13 pourrait être acceptée, à une différence près, soulignée par M. Féron : lorsque l'on parle de « motif légitime » ou de « responsabilisation financière », ces termes sont tellement vagues et si peu précis qu'ils pourront êtr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Mathus :

...me pas de relevé précis du suivi de nos étudiants. On pourrait progresser à peu de frais en essayant d'avoir une approche un peu méthodique, un suivi régulier des étudiants ayant fait leurs études en France, qui ont un lien avec l'enseignement supérieur français et qui, bien souvent, dans leur pays d'origine, exercent des responsabilités politiques, économiques ou intellectuelles. Un mot sur les journalistes, puisque c'est ce qui focalise l'attention, la leur en tout cas, et c'est bien compréhensible. Le texte me fait penser à ces dessins dans les revues d'enfants où l'on peut voir deux images différentes suivant l'angle. Je ne doute pas de la bonne foi du ministre dans cette affaire, mais force est de constater que, tel qu'il est rédigé, l'article 13 peut laisser place à l'arbitraire, et c'est bien...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Louise Fort :

...près des siècles de certitudes, vous avez bien compris, monsieur le ministre, que la France peut et doit à juste titre, en ce début de XXIe siècle, se poser la question qui fâche : Quid du rayonnement culturel et diplomatique de notre pays ? Certains esprits chagrins n'hésitent pas à écrire la chronique de la mort annoncée de la France, en perte de vitesse dans trop de domaines. Donald Morisson, journaliste et Américain de Paris, censé être corrigé mais en fait plutôt relayé par Antoine Compagnon, universitaire, se demande ce qui reste de la culture française, en exceptant du constat de ce marasme quelques domaines : la mode, la cuisine, la muséographie, l'architecture. Ouf ! Mais la chute est d'autant plus rude, car la conclusion est sans appel ; je cite Antoine Compagnon : « La France est une puis...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Louise Fort :

est tout à fait définie. Quel sens aurait en effet notre action extérieure si nous limitions la capacité des journalistes français à nous informer de ce qui se passe en dehors de nos frontières, là où leur métier est le plus dangereux, certes, mais où il est le plus nécessaire ? Un homme averti en vaut deux, dit l'adage. Cette garantie de l'information est la condition de la survivance et du triomphe de nos démocraties. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobert Lecou :

... savoir l'article 13, je rejoins tout à fait M. Hervé Gaymard. Sa lecture de cet article m'amène à me poser d'autant plus de questions qu'elle est éclairée par l'étude d'impact de votre texte, qui a été rendue publique et commentée. Aussi, je défendrai un amendement visant à apporter plus de précisions et plus de clarté s'agissant des opérations de secours des Français à l'étranger, notamment les journalistes, les humanitaires, les universitaires et les chercheurs. Pour conclure, monsieur le ministre, mes chers collègues, je veux rendre hommage aux agents de nos postes diplomatiques et consulaires ainsi qu'aux expatriés et aux salariés de nos opérateurs qui assurent chaque jour, et en tous lieux du monde, ce rôle essentiel qu'est la représentation de notre pays ; ils le font avec une ambition pour l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChantal Bourragué :

...honneur et la fierté de la France, qui est d'agir, quand elle le peut, en faveur de tous. Vous proposez une démarche pédagogique à travers le principe du remboursement par les particuliers concernés des frais de secours engagés par l'État lorsque ces dépenses auraient pu être épargnées au contribuable. C'est justice pour tous les contribuables, à partir du moment où cet article exclut de fait les journalistes et les humanitaires. À écouter les radios ce matin, monsieur le ministre, je pense qu'il faut davantage expliquer et rassurer nos concitoyens sur ces nouvelles modalités qui ne concernent ni les journalistes, ni les humanitaires, ni les situations exceptionnelles, comme vous l'avez dit et répété tout à l'heure. En conclusion, ce texte va permettre de doter le ministère de moyens modernes, effi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobert Lecou :

... risques pour leurs clients, se tournent ensuite vers l'État au titre de la responsabilité pécuniaire. Votre démarche qui consiste à responsabiliser les imprudents mérite donc d'être accompagnée. Toutefois, l'écriture de l'article 13, cela a été souligné dans les interventions liminaires, peut donner lieu à interprétation. L'étude d'impact précise que certains milieux professionnels tels que les journalistes ou les grands reporters pourraient y voir une entrave à l'exercice de leur profession, même si la notion de « motif légitime » peut, dans une certaine mesure, justifier leur présence dans des zones dangereuses. Pour ma part, la lecture de l'article 13 tel qu'il est rédigé m'inquiète. Parmi les libertés fondamentales, la liberté de circuler et la liberté d'expression me paraissent essentielles. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Féron :

Je reviendrai d'abord à ce que vous avez dit tout à l'heure, monsieur le ministre. Je crois que vous vous trompez ou que vous avez mal entendu mes propos. À aucun moment, bien sûr, je n'ai voulu insinuer que vous n'aviez pas fait tout ce que vous pouviez pour avancer le plus rapidement possible, s'agissant de la situation des deux journalistes. (« Ah ! tout de même ! » sur les bancs du groupe UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Féron :

...e des touristes qui prennent des risques inconsidérés. Il est à l'évidence nécessaire d'instaurer un dispositif, mais votre texte est insuffisant et flou. L'étude d'impact a fait surgir quelques inquiétudes. Les propositions de M. Guéant et du général Georgelin en suscitent d'autres. Enfin, dans le texte, l'essentiel n'est pas dit. C'est pourquoi nous proposons d'insérer l'alinéa suivant : « Les journalistes, les professionnels et collaborateurs occasionnels des médias, les intervenants humanitaires, les chercheurs et universitaires, en mission, sont exclus du champ d'application de la disposition prévue au premier alinéa. » Car, contrairement à ce que vous dites, monsieur le ministre, cela ne figure pas dans le texte et ces personnes ne sont pas exclues du dispositif. Lorsque vous dites que, dans n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Gaymard, rapporteur de la commission des affaires étrangères :

...est extrêmement contestable. J'estime qu'il faut rayer cet alinéa de l'étude d'impact, car il donne prétexte à une interprétation juridique ou politique. S'agissant ensuite de l'interprétation des faits, nous avons tous un devoir de responsabilité dans notre expression. Dans le cadre du travail que vous m'avez confié comme rapporteur, j'ai demandé à recevoir les syndicats et les organisations de journalistes. Nous avons évoqué très librement ces questions et précisé que l'article 13 ne s'opposait pas au travail des journalistes. Mais j'ai reçu ce matin un appel téléphonique au cours duquel on me demandait de réagir, sur une chaîne de radio nationale, « sur les otages qui devraient payer leurs frais de libération » !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles d'Ettore, rapporteur pour avis de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Monsieur Féron, peut-on reprocher à un texte de loi d'être général ? Pourquoi devrait-il mentionner des professions particulières ? Si nous venions à en oublier une, nous serions coupables si un Français qui l'exerce était ensuite fait prisonnier à l'étranger. Ensuite, doit-on exonérer les journalistes de toute responsabilité ? Puisque l'on parle de liberté d'information, à quel titre ne serions-nous pas librement informés du coût de la libération de journalistes ? Je vous retourne votre question.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles d'Ettore, rapporteur pour avis de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

On se plaint de ce qu'un général ait déclaré que la libération des journalistes otages coûterait plusieurs millions d'euros. Certes, tout sera fait pour les libérer ; mais le contribuable ne doit-il pas disposer de cette information ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles d'Ettore, rapporteur pour avis de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Vous avez vous-même évoqué cette question. Pour ma part, comme contribuable français, je souhaite savoir combien coûtera cette libération. Cela ne signifie pas que je dénie aux journalistes la liberté de faire leur travail ! Mais qu'ils le fassent en connaissance de cause. Je le répète, je ne vois pas à quel titre un journaliste serait exonéré de la responsabilité à laquelle tout citoyen est tenu. Que l'article reste général, cela me semble parfaitement cohérent eu égard à toutes les catégories de population. Nous sommes donc favorables au maintien de sa rédaction. Monsieur Lecou,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobert Lecou :

...ue vous tenez dans cet hémicycle les mêmes, au demeurant, que ceux que vous avez tenus lors de vos auditions devant la commission des affaires étrangères. Je préfère cela. Je vous donne acte de votre volonté de fournir tous les moyens nécessaires pour sauver ceux qui se trouvent dans des situations difficiles. Sur ce point, on ne peut intenter de procès à qui que ce soit. Vous l'avez dit : les journalistes et les humanitaires sont exclus du champ d'application de l'article. Mais il fallait que cela soit dit. J'en reviens à la rédaction que j'ai proposée. C'est la restriction « sauf motif légitime, etc. » qui est sujette à interprétation. Voilà pourquoi je suggérais de la remplacer par les mots « sauf les journalistes et les travailleurs des médias, les intervenants humanitaires, les chercheurs et...