Interventions sur "poutine"

37 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Le Gall :

La déclaration irresponsable du Président de la République a ouvert la voie à une escalade que nous ne pouvons cautionner. Comment croire qu'il a créé une « ambiguïté stratégique » ? La succession humiliante de communiqués des principaux alliés de la France se désolidarisant de cette déclaration a, au contraire, amené tout le monde à afficher ses limites. Poutine n'en demandait pas tant !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Le Gall :

La France doit être une puissance facilitatrice de la paix, et non un boutefeu. Depuis deux ans, nous accueillons des opposants russes à la guerre de Poutine.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

Le 24 février 2022, au matin, a sonné, pour ceux qui y croyaient encore, la fin d'une illusion : la fin de cette « fin de l'histoire » qu'on nous avait promise lors de la chute de l'Union soviétique. C'était le retour de la guerre sur le vieux continent, qui se réveillait de sa torpeur. Les Ukrainiens, quant à eux, avaient de bonnes raisons de ne pas se fier à ces fables : la Russie de Poutine, humiliée, revancharde, cherchait – cela ne faisait aucun doute – à retrouver sa puissance perdue. C'est pourquoi, si l'Europe n'était pas prête, les forces ukrainiennes l'étaient. Le déferlement de violence de l'armée russe, supérieure en nombre, n'emporta pas la victoire rapide espérée. Ainsi, progressivement, le front s'est gelé, car si la Russie n'a pas gagné, elle n'a ni fléchi ni renoncé à ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

…mais je crains qu'à force de vouloir maintenir le flou, il ne s'y noie. La seule chose susceptible d'impressionner M. Poutine, ce ne sont pas les mots de M. Macron, c'est la réalité de notre effort d'armement. Rappelons, comme l'a fait un ancien Premier ministre qui faisait autorité en matière de politique étrangère, qu'en quarante ans de guerre froide, jamais les forces de l'Otan ne se sont directement confrontées à celles du pacte de Varsovie. Un tel changement de paradigme, s'il ne saurait être exclu, ne peut évidemm...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges :

... la « dénazification » – entendez la remise en cause de la révolution démocratique de Maïdan – et l'instauration à Kiev d'un gouvernement soumis au Kremlin ; enfin, la destruction de la souveraineté de l'Ukraine, celle-ci se voyant à la fois interdite d'adhésion à l'Union européenne et à l'Otan, et condamnée à une neutralité garantie par les forces armées russes. S'il n'atteint pas ses objectifs, Poutine perd la face aux yeux du monde et de son peuple. Il continue donc, et continuera, s'il en a les moyens, jusqu'à ce qui serait la capitulation de fait de l'Ukraine, de l'Union européenne et de la communauté atlantique. Vladimir Poutine poursuit un programme en trois ans, passant par une triple rupture : la rupture, dès que possible, du front de défense ukrainien, qui peut intervenir à tout moment...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Genetet :

...tance ukrainienne, c'est aussi protéger nos intérêts économiques en préservant la stabilité régionale, qui est essentielle à notre prospérité. Soutenir la résistance ukrainienne, c'est dire stop avant que d'autres puissances autoritaires ne soient tentées d'envahir un de leurs voisins. Soutenir la résistance ukrainienne, c'est empêcher ce pays tout entier de tomber dans l'escarcelle de Vladimir Poutine et, après lui, la Moldavie, l'Estonie, voire, qui sait, la Finlande ou la Pologne. En effet, selon Poutine, les frontières de la Russie ne s'arrêtent nulle part – pour le dire à la manière de Khrouchtchev : « Ce qui est à nous est à nous, ce qui est à vous est négociable. » Soutenir la résistance ukrainienne, c'est donc, comme toutes les têtes de liste aux élections européennes viennent de le re...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Genetet :

...us engage : l'Ukraine et son héroïque résistance. Il est temps de se préoccuper de cette guerre à nos portes, faute de quoi c'est la guerre qui s'occupera de nous. Il est temps, aussi, de déconstruire les billevesées proférées par les extrêmes de cet hémicycle qui, au nom d'une détestation idéologique de l'Otan, des Américains, de l'Europe et parfois même de certains Européens, servent la soupe à Poutine. Lorsqu'en 2014, cet autocrate envahissait la Crimée et une partie du Donbass, Mme Le Pen validait ses référendums factices, tandis que Jean-Luc Mélenchon claironnait : « La Crimée est perdue pour l'Otan. Tant mieux. » Un an plus tard, l'un et l'autre critiquaient l'annulation de la vente de deux porte-hélicoptères à la Russie, jugeant, en bons petits télégraphistes du Kremlin, cette décision co...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Genetet :

...que, l'Union européenne et l'Otan font rêver. C'est également le cas d'une partie de la population russe – que je tiens à saluer – que le tyran s'applique à museler et dont les leaders sont assassinés. Ne vous en déplaise, nos valeurs, nos libertés, notre prospérité, notre sécurité collective les attirent bien davantage que la Russie clanique, belliciste, mortifère et profondément inégalitaire de Poutine. Chers collègues, alors que Poutine se présente en protecteur du rousski mir – le monde russe –, qu'il cherche à nous déstabiliser, que ses laquais nous menacent de frappes nucléaires, ouvrez les yeux sur son projet impérialiste et sur son économie de guerre, qui est en marche ! Le temps est à imposer la seule chose que le Kremlin comprenne : le rapport de force. Le temps n'est pas à la l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Thillaye :

...se. La situation est critique. En février dernier, à la soixantième conférence de Munich sur la sécurité et en présence de Ioulia Navalnaïa, nous avons appris la mort d'Alexeï Navalny : une surprenante coïncidence alors que se tenait la plus importante conférence de sécurité du monde. Restons donc bien vigilants. Minimiser la menace russe, c'est ne pas vouloir répondre à la menace d'un Vladimir Poutine qui ne respecte plus aucune règle, ni à celle d'une victoire de Donald Trump, qui s'accompagnerait d'un affaiblissement de l'Otan. Soyons sans illusions : cette guerre n'est pas à nos portes, mais déjà chez nous, comme en attestent les manipulations de l'information, la désinformation massive, les cyberattaques touchant des infrastructures sensibles civiles et militaires, ou encore les cas d'ingé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Larsonneur :

...ttend nos amis géorgiens et baltes si nous ne faisons pas preuve, maintenant, de fermeté. Malgré les sanctions, l'économie de guerre russe tourne à plein régime et les armées du Kremlin, quoique sévèrement étrillées, sont plus aguerries que jamais. La clé de notre sécurité collective, c'est de développer une industrie de défense capable de soutenir l'effort de guerre en Ukraine et de contraindre Poutine à s'asseoir à la table des négociations ; c'est ensuite opposer à ce dernier une volonté et une force militaire de nature à contenir son révisionnisme et sa haine viscérale des démocraties. Face à un dictateur impérialiste, à un criminel de guerre, il n'y aura pas d'architecture de sécurité sans résistance, et pas de résistance sans que les démocraties se dotent d'un arsenal ! La constitution de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenjamin Haddad :

La faiblesse et la lâcheté nourriront l'engrenage. Aujourd'hui Guernica est à Bakhmout ; les grands cimetières sous la lune évoqués par Bernanos sont à Boutcha, à Kherson, à Kharkiv. Certains expliquent qu'il faut faire la paix. Mais avec qui ? Avec le régime de Poutine qui a violé tous ses engagements, qui verrait la négociation comme une capitulation, qui utiliserait un cessez-le-feu pour se réarmer et préparer la prochaine guerre ? S'est-il arrêté après la Tchétchénie, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenjamin Haddad :

…la Syrie, le Sahel ? Comment mettre fin à la guerre si l'on ne crée par les conditions d'un rapport de force, si l'on ne montre pas à Poutine que le temps joue contre lui et que sa défaite est inéluctable ? « Les peuples qui ne veulent pas périr et qui veulent la paix doivent comprendre que ni l'une ni l'autre de ces fins ne peuvent s'obtenir sans que le risque de la guerre soit clairement envisagé », notait Marc Bloch en constatant l'étrange défaite de 1940. Les pacifistes avaient tort alors, comme ils ont tort aujourd'hui. Les bons ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLionel Royer-Perreaut :

La Russie est certes en guerre contre l'Ukraine, mais elle a surtout décidé de faire de ce conflit un cheval de Troie pour mieux déstabiliser le continent européen, nos démocraties occidentales et leurs valeurs. Pour le président Poutine, si l'Ukraine est avant tout le théâtre d'une guerre de territoire, l'Europe est celui d'une conquête de civilisation. Mes chers collègues, au moment de voter, rappelez-vous ces mots d'Albert Camus : « Notre monde n'a pas besoin d'âmes tièdes. Il a besoin de cœurs brûlants. »

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Michel Jacques :

Pourquoi cette position ? Parce que cette agression est une violation délibérée de l'intégrité territoriale d'un État souverain et que la France, forte de ses valeurs, agit avec conviction pour faire respecter le droit international. Parce que, si l'Ukraine venait à tomber aux mains du régime répressif de Vladimir Poutine, qui ne connaît pas de limites, il y a fort à parier que d'autres États du continent européen seraient tôt ou tard confrontés à ses velléités impérialistes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Michel Jacques :

Vous, collègues siégeant sur les bancs de La France insoumise ou du parti communiste, n'oubliez pas que négocier la paix avec Vladimir Poutine implique de pouvoir traiter d'égal à égal avec lui…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Michel Jacques :

Faisons tous preuve de courage et prenons nos responsabilités : seule la résistance acharnée de l'Ukraine et le soutien indéfectible de nos démocraties amèneront Vladimir Poutine à la table des négociations.