Les amendements de Charles de La Verpillière pour ce dossier

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L'article 3 du traité dont nous avons déjà longuement parlé fait obligation aux États membres d'assurer le respect des règles d'équilibre des finances publiques prévues par le traité, en prenant « des dispositions contraignantes et permanentes, de préférence constitutionnelles, ou dont le plein respect et la stricte observance tout au long des ...

Cet amendement et ce débat auront eu le mérite de confirmer, comme nous le craignions, que le Gouvernement, en réalité, ne voudra pas faire prévaloir les orientations qu'il aura lui-même fait voter dans les lois de programmation et qu'il n'entend pas se lier les mains. On nous parle en effet de la souveraineté du Parlement, mais en réalité c'es...

Je voudrais en outre faire remarquer à nos collègues et à M. le ministre que cette discussion sur la constitutionnalité de l'amendement est vaine. Ce qui compte en effet, ce n'est pas le commentaire de l'amendement mais bien le texte lui-même. Or il y est bien dit que les lois de finances et les lois de financement de la sécurité sociale devron...

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, le 2 mars 2012, à l'initiative de Nicolas Sarkozy et de Mme Merkel, vingt-cinq pays européens signaient un traité par lequel ils s'engageaient à rétablir l'équilibre de leurs finances publiques. Ce traité, l'Assemblée nationale va sans aucun doute autoriser sa ratification et vo...

sur la question de l'équilibre budgétaire et du redressement des finances publiques. Faut-il rappeler qu'en 2011, M. Hollande, alors député, refusait de voter pour l'inscription de la règle d'or dans la Constitution que nous proposions ? (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)

Faut-il rappeler qu'au printemps 2012, le même, candidat à l'élection présidentielle, proclamait urbi et orbi qu'il renégocierait le traité de stabilité budgétaire du 2 mars 2012 ?

Pourtant, c'est bien M. Hollande, Président de la République, et son gouvernement qui se sont résignés à faire ratifier ce traité sans en changer un seul mot, une seule virgule.

Cependant, plutôt que d'inscrire la règle d'or dans la Constitution comme nous le proposions, vous avez préféré une loi organique qui renvoie elle-même à des lois de programmation le soin de définir les objectifs de retour à l'équilibre des finances publiques. Après tant de zigzags entre la gauche folle et la gauche molle (Protestations sur le...

Votre texte, monsieur le ministre, me fait penser à ce vieux dicton qui avait cours en Dombes, le pays des étangs

dans mon beau département de l'Ain : un canard mal palmé ne volera jamais. (Exclamations et rires sur les bancs du groupe SRC.) Malheureusement, c'est bien de cela qu'il s'agit. En effet, vous n'avez pas osé écrire noir sur blanc que les lois de finances annuelles et les lois de financement de la sécurité sociale devront respecter les orienta...

Monsieur le ministre, je sais bien que François Mitterrand disait qu'on ne sort de l'ambiguïté qu'à son détriment.

Mais on peut aussi se grandir car ce qui est en jeu, c'est la parole de la France en Europe, c'est sa crédibilité sur les marchés financiers internationaux dont nous aurons besoin tant que nous devrons emprunter pour couvrir nos déficits, et c'est bien sûr la possibilité pour notre pays de sortir d'une crise qui fabrique des chômeurs et rogne l...