Interventions sur "parcours"

15 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

... le respect du droit de chaque bachelier à poursuivre des études supérieures un dispositif d'orientation sélectif. On irait donc un petit peu plus loin que dans les textes précédents. Ce dispositif vise à autoriser les universités, dans le cadre de leur autonomie, à orienter les bacheliers et les étudiants vers les filières dans lesquelles ils ont, au vu de leurs résultats antérieurs et de leur parcours personnel, de véritables chances de réussite. Les établissements pourront ainsi s'assurer qu'un candidat possède les aptitudes nécessaires pour satisfaire aux exigences que lui imposera la formation à laquelle il postule. On voit bien que la question des pré-requis mérite d'être étudiée, comme elle l'a été dans de nombreux pays. Par ailleurs, les établissements auront l'obligation de mettre en p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

...se font progressivement, et il est important de dire que la réforme de 2007 ne comportait pas ce dispositif. Mais aujourd'hui nous croyons le moment venu de passer à une nouvelle phase de l'autonomie : nous pouvons aller vers une véritable personnalisation pour faire en sorte qu'un maximum de jeunes puissent réussir, et placer au coeur de la réflexion la question de l'excellence de l'ensemble des parcours. Pour cela, nous faisons justement confiance aux universités. Il faut faire respirer le système : un tel dispositif le permettrait aisément.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Corre :

...ovation pédagogique en particulier par le numérique, rendre plus progressive la spécialisation en licence Vous reconnaissez le droit à l'erreur aux étudiants, qui ne devront plus perdre une année, voire deux, au motif qu'ils ne savaient quelle filière était adaptée à leurs projets ou parce qu'ils ont changé de projet de vie, ce qui est normal quand on est jeune. Cet effort de réorganisation des parcours, de modernisation des premiers cycles, devra bien entendu être complété par des mesures fortes, notamment pour améliorer les conditions de vie étudiante dont on sait très bien, études à l'appui, qu'elles ont un effet déterminant sur les résultats, en particulier chez les étudiants issus des milieux les plus modestes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Je note bien que dans votre rhétorique, nous passons de l'ombre à la lumière, mais tout de même, vous n'allez pas nous faire croire que les parcours de réussite étudiante sont une nouveauté. Certes, « le changement c'est maintenant », mais heureusement, les universitaires ne vous ont pas attendus, pas plus qu'ils ne nous avaient attendus. Soyons très clairs : des parcours de réussite, un certain nombre d'universités ont su en mettre en place : je pense à Marne-la-Vallée, à Saint-Étienne, à La Rochelle De grâce, ne nous accablez pas d'une rhé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Deguilhem :

Nous allons prendre le temps nécessaire pour examiner cet article qui, sans être forcément central, n'en occupe pas moins une place particulière si l'on considère les objectifs poursuivis par le texte. En effet, il s'agit ici de l'orientation des étudiants et de la réussite de leur parcours dans l'enseignement supérieur. Je ne reviendrai pas sur l'ambition du Gouvernement de faire accéder 50 % d'une classe d'âge à un diplôme de l'enseignement supérieur : cet aspect quantitatif a été largement évoqué précédemment. Je m'attarderai plutôt sur l'enjeu social relatif à cette question et qui me paraît essentiel : comment permettre à des étudiants issus de milieux sociaux qui ne sont pas ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

...rir les choses, et avoir une approche beaucoup plus mesurée. Considérer que l'on réglerait les choses avec une approche fondée sur les quotas, c'est méconnaître qu'un certain nombre des jeunes qui entrent dans l'enseignement supérieur choisissent délibérément des filières courtes type STS ou IUT, y compris lorsqu'ils sont titulaires d'un baccalauréat général, dans une volonté de sécurisation des parcours.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Si l'on veut assurer la réussite des jeunes titulaires de baccalauréats professionnels et technologiques qui souhaitent poursuivre leurs parcours, il faut s'assurer qu'ils puissent, dans certains cas, bénéficier des dispositifs d'alternance qui permettent un meilleur rééquilibrage. Il faut avoir une approche mesurée, et bien que nous partagions certains éléments de diagnostic, nous pensons que vous apportez une mauvaise réponse à un réel enjeu. C'est pourquoi nous proposons de supprimer cet article.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

...s des études longues, c'est une erreur. En réalité, la très grande majorité d'entre eux fait simplement une année supplémentaire. Et d'ailleurs le fait que certains de ces jeunes poursuivent leurs études, c'est aussi une sécurisation. N'oublions pas qu'un certain nombre d'entre eux sont d'origine modeste, je l'ai vu lorsque j'étais recteur. Les familles sont à la recherche d'une sécurisation des parcours, et les IUT jouent à cet égard un rôle essentiel. Les stigmatiser aujourd'hui en prévoyant des quotas, c'est leur dire qu'ils ont dérivé. Ce n'est pas eux qui ont dérivé ! Il ne faut pas les stigmatiser. Venons-en à la réussite étudiante. Oui, c'est une question essentielle mais, qu'on le veuille ou non, même si le baccalauréat a trois formes, avec des bacheliers généraux, des bacheliers technol...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gomes :

Nous sommes favorables à ce que nous considérons comme une expérimentation, mais il convient selon nous de mieux informer les étudiants en amont des parcours qu'ils sont susceptibles d'effectuer. Il nous a été répondu en commission que c'était déjà plus ou moins prévu dans la loi sur la refondation de l'école de la République et que, dès lors, une disposition supplémentaire dans cette loi sur l'enseignement supérieur et la recherche serait redondante. Je ne le crois pas. À partir du moment où l'on prévoit un tel dispositif, il est important de bien i...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Feltesse, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Défavorable, pour deux raisons. Cette notion de « parcours de découverte » nous paraît un peu trop floue. Et dans l'exposé sommaire, vous parlez des seuls étudiants issus des filières professionnelles et techniques alors que, nous venons de le voir, cela concerne tous les étudiants.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Yvonne Le Dain :

... spécifie aujourd'hui, d'une manière que je trouve un peu étrange, que « chaque lycée disposant d'au moins une formation d'enseignement supérieur conclut une convention avec un ou plusieurs établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel de son choix dans son académie afin de prévoir des rapprochements dans les domaines pédagogique et de la recherche et de faciliter les parcours de formation des étudiants. » Cette formulation m'a interpellée, car les enseignants de lycée, fussent-ils dans les classes préparatoires ou dans des sections de techniciens supérieurs, ne font pas de recherche. Par contre, l'existence d'interfaces, permise par les plateaux techniques mis à disposition des CPGE ou des STS dans les universités au niveau L1 ou L2, pourrait être intéressante et per...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançoise Guégot :

J'interviens dans le même esprit que Patrick Hetzel. La rédaction de l'amendement me surprend, en ce qu'elle définit les meilleurs élèves comme ceux qui obtiennent les meilleurs résultats au baccalauréat. Nous savons tous que ce critère ne suffit pas. Ainsi, le mécanisme d'admission post-bac analyse les parcours des élèves et leurs résultats dans les deux classes de première et de terminale. Cela permet de définir des profils d'étudiants qui serviront à effectuer les choix d'orientation. Et voilà que cet amendement décide que cette chance supplémentaire va être donnée à ceux qui ont les meilleurs résultats au baccalauréat ! Même si l'approche est louable, c'est assez réducteur, car d'excellents élèves ne...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Attard :

...vrés et reconnus. Mais nous sommes en train de changer le mode de gouvernance des universités, avec les communautés d'universités et je demande juste que l'on pense à faire le tri des patates. Nous devons voir où nous en sommes et décider si nous continuons à mélanger un peu tout, ou si à partir de 2013 seront reconnus tels diplômes et pas tels autres. Je sais bien que les choses ont évolué. Mon parcours est certainement similaire au vôtre et je ne suis pas encore assez âgée pour être complètement déconnectée. Bref, je connais très bien la situation. Je demande juste qu'un diplôme national soit un diplôme national. Et si tous les diplômes se valent, qu'on me le dise ! Nombre d'enseignants aimeraient savoir s'il existe aujourd'hui une distinction entre les diplômes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

... la mise en place au sein des universités de cursus visant soit à soutenir les étudiants en difficulté, soit à renforcer certaines formations. Il est donc destiné d'une part à des étudiants qui connaissent des difficultés, d'autre part à des étudiants à haut potentiel. Un certain nombre d'établissements ont d'ailleurs souhaité mettre en place des doubles cursus en licence, ou réduire la durée des parcours complémentaires de formation continue. Mon amendement permet d'aller dans ce sens et de rendre possibles des expérimentations.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

...ue représentant de la nation, je considère que ce sujet mérite une attention toute particulière. Si nous élevons cette disposition au niveau législatif, elle deviendra opposable aux établissements d'enseignement supérieur. Dès lors, un certain nombre de nos concitoyens rencontreront moins de difficultés pour poursuivre leurs études. C'est ce que nous souhaitons tous : il en va de la cohérence des parcours et de l'évolution de nos concitoyens. L'enseignement supérieur a un rôle décisif à jouer en la matière, ne le négligeons pas. La loi peut vraiment sécuriser les choses.