Intervention de Yves Albarello

Séance en hémicycle du 25 octobre 2016 à 15h00
Questions au gouvernement — Prières de rue

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Albarello :

Les démarches juridiques des musulmans pour faire rouvrir ce lieu de culte ont toutes échoué. La dernière en date a été rejetée par le tribunal administratif le 30 septembre dernier.

Depuis la fermeture de la mosquée, les prières de rue se déroulent cinq fois par jour sur l’espace public. Malgré plusieurs saisines du maire, courriers, rendez-vous en préfecture et au ministère, la situation s’enlise et les prières continuent à se faire devant une école de la République, dans un quartier prioritaire de la politique de la ville. Cela doit cesser.

La ville de Lagny-sur-Marne est laissée seule face à ce problème national. L’État doit agir. Monsieur le ministre, soit vous considérez que le culte peut aujourd’hui s’exercer sans risque de radicalisme et vous permettez la réouverture du lieu de culte, soit vous considérez que tel n’est pas le cas et vous faites cesser ces prières dites « de rue ».

Par ailleurs, il est inacceptable que les élus municipaux apprennent par voie de presse la présence dans leur ville de dix fichés S, et un total de quarante sur la communauté d’agglomération de Marne et Gondoire.

Il faut empêcher ces personnes répertoriées dans ce fichier de faire du prosélytisme, de surcroît lorsqu’il s’agit de quartiers prioritaires de la politique de la ville. Tout comme la ville ne peut se passer de l’État, l’État ne peut se passer des collectivités locales dans ce domaine. La solution : la création d’un lien officiel entre les collectivités et vos services spécialisés afin de permettre des échanges d’informations.

Mais actuellement reste le problème des prières de rue. Alors ma question est simple : quand allez-vous donner l’ordre à la Police nationale de faire cesser ces prières dans les rues de Lagny-sur-Marne ?

1 commentaire :

Le 26/10/2016 à 10:41, laïc a dit :

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"la situation s’enlise et les prières continuent à se faire devant une école de la République, dans un quartier prioritaire de la politique de la ville. Cela doit cesser."

Devant une école, comme par hasard...

Le prof devrait se servir de cet exemple pratique pour mettre en garde les écoliers contre les dangers de l'islam.

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