Intervention de Barbara Pompili

Séance en hémicycle du 2 octobre 2012 à 15h00
Déclaration du gouvernement en application de l'article 50-1 de la constitution sur les nouvelles perspectives européennes et débat sur cette déclaration

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili :

… de la politique européenne de notre pays. Le précédent quinquennat ne nous y avait pas habitués. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

Les décisions européennes faisaient l'objet d'une simple information a posteriori de la représentation nationale sur les arrangements conclus entre chefs d'État.

Que la stratégie européenne française sorte d'une logique d'à-coups imposés par les épisodes successifs de la crise pour enfin se définir un cap, cela mérite à soi seul d'être salué.

Et s'il est un intérêt à ce débat, au-delà de celui de voir préciser les objectifs et les moyens que le Gouvernement fixe à sa politique européenne, c'est aussi, c'est surtout, de permettre à chaque groupe politique qui constitue cette assemblée de dire à l'aune de quelles valeurs, sur la base de quelles perspectives il entend inscrire son action en matière de construction européenne.

C'est en tout cas ce que je souhaite vous faire partager aujourd'hui au nom de l'ensemble des écologistes. Sans doute est-ce nécessaire, tant la couverture médiatique de nos débats a donné lieu à des interprétations hasardeuses, pour ne pas dire franchement hostiles.

Nous avons assez dit, depuis que la crise financière a commencé à produire ses terribles conséquences, à quel point nous regrettions, en tant qu'écologistes et en tant qu'européens convaincus, l'inertie des gouvernements européens. Nous avons assez dénoncé l'absence d'audace de la commission et la rigidité de la BCE pour ne pas reconnaître l'évolution salutaire enregistrée au cours des dernières semaines.

Certes, il n'y a pas eu réécriture du TSCG (« Eh oui ! » sur les bancs du groupe GDR et sur de nombreux bancs du groupe UMP) : nous le regrettons, et François de Rugy vous dira pourquoi nous continuons à juger ce traité inutile, dangereux et, pour tout dire, obsolète avant même qu'il ait été ratifié. Mais au-delà de ce texte, nous reconnaissons que la négociation engagée en juin a permis de lui adjoindre un ensemble de dispositions notablement différentes dans leur esprit de celles qui prévalaient jusque-là. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

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