Intervention de Catherine Lemorton

Réunion du 17 juillet 2013 à 9h00
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Lemorton, présidente de la Commissio :

Le rapport Cordier sur la stratégie nationale de santé, dont vous avez visiblement eu connaissance, indiquerait qu'il est temps d'agir. Je souhaiterais simplement émettre quelques remarques. Tout d'abord, en effet, les professionnels de santé ont en France du mal à accepter d'être évalués sur leurs pratiques. Ensuite, je note deux points concernant les sources des dépenses : le premier qui concerne le renforcement des outils d'aide à la décision des médecins pour la prescription dans le répertoire en faisant évoluer le référentiel de certification de la Haute Autorité de santé pour les logiciels d'aide à la prescription (LAP), qui rejoint un sujet que nous avons abordé hier soir avec la Ministre, puisque la certification des LAP doit intervenir avant le 1er janvier 2015 : or, vous dites qu'il conviendrait encore de les faire évoluer, au moment même leur certification.

Second point, la piste de la négociation avec les médecins traitants d'une nouvelle option conventionnelle pour expérimenter un indicateur global sur les prescriptions, ajusté en fonction de la patientèle, me semble tout à fait intéressante.

Enfin, s'agissant du prix du médicament, la politique française de fixation des prix des médicaments reste très opaque, et c'est pour cette raison que je souhaite que la commission puisse auditionner le président du Comité économique des produits de santé (CEPS). Je suis très choquée quand j'entends le vice-président du CEPS dire qu'il ne souhaite pas la présence d'observateurs au sein de son institution, à l'heure où tout le monde appelle à une plus grande transparence.

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