Intervention de Jean-Marc Ayrault

Séance en hémicycle du 11 septembre 2012 à 15h00
Questions au gouvernement — Politique de l'emploi

Jean-Marc Ayrault, Premier ministre :

Monsieur le président du groupe socialiste, le Gouvernement partage évidemment votre détermination, exprimée au nom des députés socialistes. Il la partage avec ardeur (Exclamations sur les bancs du groupe UMP) tant est forte l'attente de nos concitoyens, aujourd'hui angoissés. Je pense aux jeunes, aux femmes, aux chômeurs de longue durée, qui voient leur situation se dégrader.

J'ai répondu au président Borloo en soulignant la nécessité de la compétitivité et du soutien à la croissance parce que c'est évidemment dans les entreprises et par l'action dans le secteur privé que nous pourrons relever durablement le défi du chômage, tant à l'échelle nationale qu'à l'échelle européenne et aussi mondiale. Tout doit être entrepris pour la croissance. La conférence environnementale qui va se réunir vendredi et samedi prochains évoquera aussi ce que la croissance verte peut apporter à l'économie et à la création d'emplois.

Tous ces chantiers, toutes ces réformes de structures, nous les engageons : telle est la politique du redressement. Mais, vous avez raison, il y a urgence. On ne va pas attendre, comme c'était souvent le cas de nos prédécesseurs, en disant qu'on verra bien car la croissance dépend des entreprises. Nous voulons agir tout de suite.

Dès l'été dernier, la majorité a corrigé le budget précédent par la loi de finances rectificative que vous avez votée, et qui prévoit 80 000 emplois aidés supplémentaires, soit 400 000 en année pleine. Nous avons aussi renforcé Pôle emploi, avec 2 000 postes supplémentaires pour l'accompagnement personnalisé des demandeurs d'emploi dans leur parcours de réinsertion. Et puis il y a ce qui est votre ordre du jour, ce que dès seize heures votre assemblée va commencer à examiner en séance publique et que je vous invite à voter, mesdames, messieurs les députés, dans les meilleurs délais, ainsi que vos collègues sénateurs, pour que l'on puisse signer les premiers contrats d'avenir dans les prochaines semaines.

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