Intervention de Jacques Krabal

Séance en hémicycle du 17 septembre 2013 à 15h00
Accès au logement et urbanisme rénové — Explications de vote

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Krabal :

Madame la présidente, madame la ministre, mesdames, messieurs, accession à la propriété, hébergement d’urgence, logement social, réforme de l’urbanisme et de l’urbanisme commercial, réforme des professions immobilières, lutte contre l’habitat indigne, encouragement à la construction, mise en place d’une garantie universelle des loyers, régulation des loyers, amélioration des rapports entre propriétaires et locataires, lutte contre la dégradation des copropriétés dégradées ou encore engagement de la transition écologique dans les territoires : voilà le programme de travail que vous nous avez proposé, madame la ministre !

Ce fut un travail sérieux et passionnant au cours duquel chacune des sensibilités politiques de notre nation a pu s’exprimer sur cette question prioritaire du logement et des enjeux qui touchent directement le quotidien de millions de nos concitoyens et, en particulier, les plus fragiles d’entre eux. C’est, tout d’abord, cette atmosphère de travail parlementaire constructif qui fut la nôtre tout au long de nos débats que je tiens à honorer. Permettez-moi de vous dire ma satisfaction d’avoir pris ma modeste part à l’élaboration minutieuse d’un projet de loi majeur avec les députés investis sur ces sujets.

Nous avons réfléchi ensemble aux meilleures solutions pour améliorer notre politique du logement et de l’urbanisme, ce dont témoigne le nombre considérable d’amendements adoptés à l’unanimité. De plus, des députés de l’opposition ont salué des propositions qu’ils attendaient depuis très longtemps, à l’exemple de l’amendement no 786 de notre collègue Pascale Got voté, lui aussi, à l’unanimité. Au-delà de nos différences politiques, la politique est belle quand elle s’inscrit dans une volonté de répondre à l’intérêt général.

C’est une belle illustration de la morale de la fable de Jean de la Fontaine Le vieillard et ses enfants : « Toute puissance est faible à moins que d’être unie. » Oui, nous avons montré, à l’occasion de ces débats, une unité qu’il nous faudrait prolonger bien au-delà.

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