Intervention de Aurélie Filippetti

Séance en hémicycle du 9 octobre 2013 à 15h00
Questions au gouvernement — Convention collective pour le cinéma

Aurélie Filippetti, ministre de la culture et de la communication :

Vous l’avez dit, madame Tolmont, dans la nuit de lundi à mardi, vers trois heures trente du matin, un pas décisif a été franchi dans le dialogue social dans le domaine du cinéma. C’est la première fois que le secteur – l’un des seuls en France à ne pas être couvert par une convention collective – a réussi à s’unir, organisations professionnelles et organisations syndicales confondues, autour d’un texte qui va permettre de préserver les deux objectifs que vous avez cités. Nous avons voulu ce texte, avec Michel Sapin, parce que les salariés du secteur du cinéma, notamment les techniciens, ont le droit d’être protégés par une convention collective, élément essentiel du dialogue social.

Mais nous voulions aussi préserver la diversité du cinéma français, qui repose sur des mécanismes économiques particulièrement subtils, qui nécessitaient un avenant à cette convention collective. Celui-ci a été signé par l’ensemble des organisations représentatives des producteurs et, pour l’instant, par l’une des organisations syndicales. Nous attendons que les autres la rejoignent après être revenues devant leurs mandants pour permettre de préserver cette diversité. Avec la grande victoire en faveur de l’exception culturelle que le Gouvernement et le Président de la République ont remportée devant la Commission européenne au printemps, c’est une nouvelle étape importante que nous marquons pour continuer à promouvoir un modèle de cinéma français innovant, créatif et économiquement très efficace. C’est cela l’exception culturelle, madame la députée.

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