Intervention de Manuel Valls

Séance en hémicycle du 10 juillet 2013 à 21h30
Élections des conseillers de paris — Discussion générale

Manuel Valls, ministre de l’intérieur :

Mes réponses seront très brèves, car nous retrouverons ces éléments dans le débat. Madame Lagarde, vous dites qu’il ne faut pas légiférer un an avant l’élection. Alors que faire après la décision du Conseil constitutionnel, décision avant tout basée sur le principe d’égalité ? C’était, d’ailleurs, au coeur même des choix que nous avons faits pour les élections départementales. Vous n’imaginez pas que l’on puisse aborder la prochaine élection sans tableau par arrondissement, comme l’évoquait, voici un instant, Daniel Vaillant ?

Alors, oui, nous sommes contraints de légiférer. nous le faisons tranquillement, dans la transparence, la simplicité et sans intérêt partisan.

Monsieur Baupin, vous avez raison, cette proposition de loi était nécessaire. Revoir le statut de Paris est un objectif qui dépasse le champ de ce texte, de portée simple et qui vise à se mettre en conformité avec la jurisprudence du Conseil constitutionnel. Moins d’un an avant une élection, et s’agissant d’un sujet compliqué, le mode d’élection des élus de la capitale, il fallait, du point de vue du Gouvernement, s’en tenir là encore à la simplicité.

Monsieur Braillard, j’ai bien entendu votre soutien sur ce texte depuis Lyon. Je vous en remercie. Et pour vous répondre en citant aussi La Fontaine, oui, on a souvent besoin, comme vous l’avez dit, d’un plus petit que soi, mais n’oubliez pas non plus la grenouille qui veut se faire plus grosse que le boeuf !

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