En tout état de cause, je souhaite que les SCOT intègrent, en matière de développement, une approche qualitative s’agissant des temps de déplacement. Un territoire dont je suis l’élu a fait l’objet d’une telle approche. La mise en place par exemple de ce que l’on appelle une autoroute raisonnée sur laquelle la vitesse est limitée à 70 kmh, comme on songe à le faire en de nombreux endroits, a pu démontrer qu’en fin de compte le temps de déplacement est plus court quand on roule plus doucement : ce sont des choses qu’il faudrait pouvoir intégrer en amont dans des schémas comme le SCOT. De telles expériences vécues m’amènent à penser que cela permettrait de poser différemment les problèmes d’aménagement d’infrastructures de transport.