Intervention de William Dumas

Réunion du 23 octobre 2013 à 9h45
Commission élargie : enseignement scolaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaWilliam Dumas :

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, l'année passée, nous étions déjà très satisfaits des objectifs clairement définis pour 2013, car ils reflétaient de façon objective les engagements du Président de la République.

Aujourd'hui, avec ce budget 2014, nous entrons dans la phase d'ancrage de cette réforme. Nous donnons à l'école les moyens de sa refondation. La preuve en est que la rentrée scolaire fut une véritable réussite. Mon département en donne un exemple parlant : 17 postes de plus dans le premier degré, 19 de plus dans le second degré. Une partie de ces postes est affectée au dispositif « plus de maîtres que de classes ». Le calme, la sérénité et la confiance retrouvée en cette belle institution républicaine : voilà les mots qui me viennent à l'esprit pour décrire cette rentrée.

Bien sûr, quelques détracteurs se mobilisent, mais ne sont-ils pas poussés par des intentions plus politiciennes que réellement constructives ? Bien évidemment, il reste du travail à faire, car tout ne peut pas être réglé en deux ans, mais je sais que nous sommes sur la bonne voie et que demain, l'école de Jules Ferry retrouvera sa mission première.

Le budget de la mission « Enseignement scolaire » est cette année encore en augmentation. Il croît de 1,19 %. Je me félicite particulièrement de l'effort consenti par le Gouvernement pour l'accompagnement des enfants en situation de handicap. Je vous ai sollicité à plusieurs reprises, monsieur le ministre, sur cette question, car les moyens déployés dans mon département étaient insuffisants. Aujourd'hui, avec 63 auxiliaires de vie scolaire en plus depuis 2003, le Gard a rattrapé son retard. C'est une mesure de justice sociale pour ces enfants, qui doivent, comme tout enfant de notre République, pouvoir bénéficier du meilleur enseignement. La dignité humaine reste une priorité, dans toutes les compétences de l'État régalien.

Avant de conclure, monsieur le ministre, je souhaite vous interpeller sur deux problèmes qui m'ont été signalés sur le terrain. Tout d'abord, concernant la mise en place des nouveaux rythmes scolaires, il apparaît primordial de promouvoir les comités de suivi pour effectuer les améliorations qualitatives indispensables. Les approches doivent être différenciées selon la taille des communes.

J'ai par ailleurs été sollicité au sujet de la situation des directeurs d'école, dont les tâches s'accroissent régulièrement. Il est nécessaire de repenser leur statut et d'augmenter leur temps de décharge d'enseignement, afin de mieux revaloriser les métiers du corps enseignant.

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