L'audit récent dont la police d'agglomération parisienne a fait l'objet devait alimenter, selon vous, une réflexion stratégique sur l'évolution du dispositif. Cette réflexion a-t-elle abouti ? D'autres zones seront-elles concernées ?
En matière de vidéoprotection, vous avez évoqué la mise en synergie et en cohérence de différentes salles de commandement dans la zone de police d'agglomération. Où en êtes-vous à ce sujet ? Entendez-vous appliquer un plan de vidéoprotection à l'ensemble du Grand Paris ? À Paris même, engagerez-vous une deuxième tranche du plan de vidéoprotection, sachant que l'État a financé la première à 95 % ?
Concernant les multiréitérants, sujet abordé dans une proposition de loi que j'avais présentée avec Éric Ciotti et que la majorité précédente avait adoptée en première lecture, nous ne disposons d'aucun outil judiciaire efficace. À Paris, plus d'un millier de multiréitérants sont mis en cause pour cent faits par chacun. Avez-vous des pistes pour améliorer la sanction ?
Parmi les délinquants mis en cause à Paris, environ 10 000 sont des ressortissants roumains, dont 400 mineurs. Quelles solutions préconisez-vous ? Le procureur de la République nous a indiqué que 60 % des faits de délinquance dans la capitale concernaient les mineurs, qu'ils soient auteurs ou victimes.
Enfin, une directive européenne sur l'accès des avocats au dossier lors des gardes à vue doit être prochainement transposée en droit français. Certains avocats en profitent pour contester la légalité des gardes à vue. Quelle est votre position à ce sujet ?