Intervention de Yves Daniel

Séance en hémicycle du 5 novembre 2013 à 21h30
Loi de finances pour 2014 — Recherche et enseignement supérieur

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Daniel :

Madame la présidente, madame la ministre, messieurs les députés, chers collègues, certains ont parlé de ce qui est négatif dans ce budget. Je parlerai, moi de ce qui est positif. J’insiste d’abord sur l’ambition que les crédits alloués à la mission « Recherche et enseignement supérieur » traduisent. Il s’agit du troisième budget de l’État après l’enseignement scolaire et la défense. Au nom de cette ambition, la majorité gouvernementale tient son cap. Elle respecte les priorités qu’elle a fixées. Il s’agit notamment de donner à notre jeunesse les moyens de croire en son avenir.

Je tiens également à saluer le travail effectué par nos collègues rapporteurs des crédits de cette mission, à la fois ceux de la commission des finances, Alain Claeys et Thierry Mandon, et ceux de la commission des affaires culturelles et de l’éducation, Patrick Hetzel pour la recherche et Émeric Bréhier pour l’enseignement supérieur et la vie étudiante. Leurs analyses et leurs réflexions donnent sens à la technicité budgétaire, en la mettant en perspective avec les politiques menées par le ministère et les objectifs que nous souhaitons assigner à notre enseignement supérieur.

Le thème particulier choisi par Émeric Bréhier dans son avis sur l’enseignement supérieur et la vie étudiante est le suivant : la France et ses doctorants. Ce thème m’a particulièrement marqué. La précarité de ceux qui optent pour ce type de cursus est trop souvent oubliée. Aux difficultés matérielles qu’ils rencontrent s’ajoute un manque cruel de reconnaissance de la valeur de leur diplôme. Celui-ci est même plus souvent un frein qu’un atout dans leur insertion professionnelle. Résultat : en dix ans, le nombre de docteurs n’a progressé que de 1,8 %.

Si la France ne veut pas perdre ses doctorants, la qualité de sa recherche et la place que celle-ci lui permet d’avoir sur la scène internationale, il faut agir, et vite.

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