Intervention de André Chassaigne

Réunion du 6 novembre 2013 à 16:
Commission élargie : Économie, accords monétaires internationaux, prêts et avances à des particuliers ou à des organismes privés

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Il est très difficile, pour un esprit cartésien, de s'exprimer au sein d'une commission un peu surréaliste où tout part dans toutes les directions. On compte en effet de nombreux programmes dont il est impossible de faire la synthèse. Je me limiterai donc à trois questions.

J'ai été frappé par les nouvelles orientations concernant le commerce extérieur : notre action vis-à-vis des quarante-sept pays prioritaires s'appuie essentiellement sur le réseau d'Ubifrance qui compte quatre-vingts bureaux dans soixante pays. Or, ses effectifs vont passer de 1 418 en 2012 à 1 385 en 2014, tandis que le réseau des conseillers économiques au sein des ambassades est considérablement mis à mal. Aussi de nombreux pays ne disposent-il pas d'interlocuteurs sur place, notamment pour les PME. Cela ne risque-t-il pas d'avoir des effets pervers dans les pays où nous n'aurons pas la possibilité de développer notre potentiel économique ?

L'évolution de la présence postale territoriale doit se faire en concertation, mais La Poste continue de limiter les jours et les horaires d'ouverture, poussant les communes à accepter agences postales communales et points postes. N'y a-t-il pas là une dérive de la concertation ?

Enfin, la DGCCRF dispose de moyens amoindris. Les syndicats unanimes demandent qu'elle soit restructurée pour exercer toutes les missions qui lui sont confiées. Ne pensez-vous pas devoir vous saisir de cette question ? Je note au passage que l'INSEE est entraîné dans la même spirale.

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