Intervention de Olivier Falorni

Séance en hémicycle du 13 novembre 2013 à 15h00
Questions au gouvernement — Lutte contre le racisme

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Falorni :

Et ceux qui écrivent dans Minute sont les héritiers de cette presse collabo et de Robert Brasillach, qui écrivait dans Je suis partout, avant la rafle du Vel d’Hiv, qu’il ne fallait surtout pas oublier les enfants !

Oui, les mots tuent, les mots sont des armes. Ils libèrent les réflexes criminels, comme celui qu’a subi notre collègue de Châteaurenard.

Mais le plus grave, c’est la libération de la parole raciste dans les médias traditionnels et sur les réseaux sociaux, toujours sous couvert d’anonymat. Non, la France n’est pas raciste, mais un certain nombre de Français le sont, le deviennent et le proclament.

Madame la ministre de la communication, les médias ont une lourde responsabilité. En démocratie, le racisme n’est pas une opinion, mais un gnon, un gnon aux valeurs de la République, un gnon à nos valeurs ! Alors oui, s’il le faut, nous rendrons coup pour coup, pour stopper cette cocotte-Minute de la haine.

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