Intervention de Laurent Rivoire

Réunion du 30 octobre 2013 à 16h30
Commission d'enquête relative aux causes du projet de fermeture de l'usine goodyear d'amiens-nord, et à ses conséquences économiques, sociales et environnementales et aux enseignements liés au caractère représentatif qu'on peut tirer de ce cas

Laurent Rivoire, directeur associé de SECAFI :

L'enveloppe de 50 millions de dollars concernait essentiellement l'activité « tourisme ». Cette somme était nécessaire mais pas suffisante : il aurait fallu ajouter de 20 à 30 millions d'euros deux ou trois ans plus tard, et je pense que ces fonds étaient « dans les tuyaux ». Pour un projet Greenfield, c'est-à-dire partant d'une page blanche, nous estimons à 50 millions d'euros au minimum, et idéalement à 100 millions, l'investissement nécessaire pour remettre l'outil au niveau du marché et permettre la fabrication de pneumatiques d'un diamètre supérieur à 16 pouces. Pour l'agraire, l'activité perd près de 25 millions d'euros en 2012, et très certainement près de 30 en 2013. Il faut dans un premier temps éponger le déficit, investir 10 à 30 millions d'euros sur 3 ans sur l'outil et relancer un programme de R&D, qui s'est arrêté depuis l'annonce du retrait de Goodyear en 2009. Ceci nécessitera une somme minimale que nous estimons entre 5 et 10 millions d'euros.

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