Quelle est la part des recettes commerciales dans le budget de Météo France ? En effet, l'établissement se trouve aujourd'hui entre deux eaux : issu du service public, il est désormais ouvert à la concurrence et confronté à la nécessité de vendre une partie de ses prestations. Comment évoluent ces recettes ? Quelle clientèle nationale et internationale visent ces produits ?
Les États membres de l'Union européenne semblent avoir repoussé le nouveau paquet de règlement concernant les FAB – Functional Airspace Blocks (Blocs d'espace aérien fonctionnel) –, que la Commission européenne souhaitait introduire pour remédier aux lenteurs de leur mise en oeuvre. Or, au-delà des contraintes du dispositif et du dogmatisme de la Commission, les FAB sont censés rationaliser le ciel européen pour en éviter l'encombrement, en particulier dans le triangle Nord où il commence à devenir extrêmement saturé. La Commission reviendra donc sûrement, d'une façon ou d'une autre, à ce projet. Comment pensez-vous positionner Météo France par rapport à cet enjeu ? Je doute – comme vous – qu'il soit nécessaire de recourir à la procédure d'appel d'offres ; mais comment aider le monde aérien à modérer les taxes de service qu'il doit acquitter ?