Depuis dix-huit mois, nos débats au sein de cette commission sont restés apaisés, loin de tout dogmatisme et des effets de manche. Je regrette donc le procès d'intention électoraliste que l'on nous fait, d'autant que le calendrier parlementaire réserve de toute façon, à chaque mois de janvier, une « niche » au groupe écologiste, auquel on ne peut quand même pas reprocher de défendre des textes écologiques ! Si des élections suivent, ce n'est pas notre fait ; du reste, que je sache, d'autres élections suivront également les « niches » du groupe UMP.
Certains orateurs rappellent qu'ils appliquent depuis longtemps le « zéro pesticide » dans leur commune ; mais c'est précisément en ce sens que le texte s'inscrit dans une trajectoire, laquelle changera l'approche de notre pays en matière de gestion des espaces publics. Je vous invite donc, chers collègues de l'opposition, sinon à contribuer à un vote unanime, du moins à une certaine retenue, s'agissant de mesures que vous mettez déjà en oeuvre.