Intervention de Paul Giacobbi

Séance en hémicycle du 22 janvier 2014 à 15h00
Ratification de la charte européenne des langues régionales ou minoritaires — Motion de rejet préalable

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Giacobbi :

M. Guaino vient dans ce cas de signer l’arrêt de mort de la doctrine, des facultés de droit, des professeurs, des avocats ! On peut bien entendu commenter, critiquer les décisions de justice ; du reste, on ne se gêne pas pour le faire, parce qu’on est dans un pays de liberté.

Enfin, les rappels historiques de notre collègue m’ont paru rafraîchissants : c’était une sorte de plongée dans le passé, à mi-chemin entre l’image d’Épinal et une vision de l’enfer médiéval que vivent au quotidien les malheureux citoyens de la Grande-Bretagne, de l’Allemagne, de l’Espagne, des États-Unis d’Amérique et de tant d’autres pays, opprimés au pied des donjons car réduits à un communautarisme d’un autre âge. Tout cela est magnifique !

M. Guaino a également fait allusion aux Grecs. Cela m’a fait penser à Paul Louis-Courier, qui écrivait : « Les gens qui savent le grec sont cinq ou six en Europe – il en faisait partie – ; ceux qui savent le français sont en bien plus petit nombre. »

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