Intervention de Avi Assouly

Séance en hémicycle du 30 avril 2014 à 15h00
Questions au gouvernement — République centrafricaine

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAvi Assouly :

Ma question s’adresse à M. le ministre des affaires étrangères.

En décembre 2013, Bangui et de nombreuses autres localités étaient en proie à une violence inouïe. La République centrafricaine sombrait alors dans une situation qualifiée de « pré-génocidaire » par de nombreux observateurs internationaux.

Face au chaos, la France prit ses responsabilités en lançant l’opération Sangaris avec ses partenaires africains rassemblés dans la MISCA.

Par cet acte de grandeur et de courage, le Président de la République a pris une décision forte, une décision fidèle à ce qu’est la France, une décision fidèle à nos valeurs.

Depuis, les femmes et les hommes de nos armées sont engagés sur ce terrain difficile et périlleux. Sur tous les bancs de cette Assemblée, nous savons ce que nous devons à l’action et au dévouement de nos soldats au service de la patrie.

Monsieur le ministre, la situation en République centrafricaine demeure difficile, marquée par les tensions et la violence. Catherine Samba-Panza, la présidente, et son gouvernement oeuvrent pour offrir un nouvel avenir à un peuple meurtri et déchiré par les confrontations sanglantes entre Séléka et anti-balaka.

Au début du mois d’avril, le Conseil de l’Union européenne a finalisé la constitution de l’Eufor-RCA : douze autres États-membres ainsi que la Géorgie ont décidé de rassembler leurs forces au service de la paix en Centrafrique. Cette initiative marque un progrès dans la capacité des Européens à intervenir militairement et politiquement sur la scène internationale.

Monsieur le ministre, pouvez-vous nous dire quel sera l’impact de cette nouvelle force, qui sera définitivement déployée à la fin du mois de mai ?

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