Intervention de Stéphane le Foll

Séance en hémicycle du 1er juillet 2015 à 15h00
Questions au gouvernement — Soutien aux éleveurs

Stéphane le Foll, ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, porte-parole du Gouvernement :

Monsieur le député, vous avez évoqué la situation de l’élevage, qui avait déjà été évoquée précédemment, avec l’action que nous avons conduite, que j’ai menée, pour essayer de rapprocher des points de vue souvent divergents entre la grande distribution, la transformation et les producteurs. Cela vaut, d’ailleurs, dans le domaine de la production porcine comme dans celui de la production bovine, et aussi, aujourd’hui, dans la filière laitière. Les quotas ont été supprimés en 2008, à un moment où nous n’étions pas aux responsabilités. Outre la question des quotas et des volumes produits, il y a aussi le prix mondial, en particulier un prix de la poudre de lait et du beurre, qui influe directement sur le prix payé au producteur en France.

J’ai réuni, vous l’avez dit, les différentes filières. Nous avons pris des décisions, en particulier pour la filière bovine, ce qui a stoppé la baisse constatée les mois précédents, et le même constat vaut aussi pour la filière porcine. J’ai nommé un médiateur et je lui ai demandé, dès cet après-midi, d’agir, dans le cadre de la loi, auprès de tous les acteurs qui ont pris des engagements à l’issue des tables rondes que nous avons organisées et de vérifier si ces engagements ont été tenus, que ce soit du côté de la grande distribution ou de celui de la transformation, ce qui recouvre les abatteurs, les laiteries et l’ensemble des acteurs de l’achat et de la transformation. Derrière ces engagements, il y a bien sûr le prix payé au producteur. Nous avons stoppé la baisse, il faut maintenant que nous puissions redresser les cours, tout en tenant compte, bien sûr, du contexte global, de la situation économique globale. C’est pourquoi j’ai demandé que le médiateur fasse cette enquête sur les engagements pris pour que nous disposions, d’ici à la mi-juillet, d’un rapport clair qui nous confirme que chacun a tenu ses engagements. C’est, pour les producteurs, un élément essentiel.

J’ajouterai juste un mot à propos de l’indemnité. Ne vous inquiétez pas, monsieur Jacob : elle ne dépend pas du ministère de l’agriculture, et elle sera versée quel que soit le niveau et de la question et des remarques !

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