Intervention de Véronique Massonneau

Séance en hémicycle du 18 février 2016 à 9h30
Questions orales sans débat — Épidémie du virus zika aux antilles et en guyane

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Massonneau :

Madame la secrétaire d’État chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion, c’est une question que je pose au nom de mon collègue Gabriel Serville, député de Guyane, qui ne pouvait être présent aujourd’hui. Elle s’adresse à Mme la ministre des affaires sociales et de la santé.

La Guyane traverse actuellement, aux côtés de la Martinique, un épisode épidémique de Zika particulièrement virulent, qui mobilise l’ensemble des acteurs de santé publique dans un effort de coopération et de mutualisation des moyens humains et matériels sans précédent.

Or le centre hospitalier de Cayenne est parallèlement secoué par un large mouvement de contestation des cadres de santé, des médecins et instances représentatives du personnel à l’encontre de leur direction, qui fait craindre que l’hôpital ne soit pas capable d’assumer les responsabilités qui lui incombent dans la lutte contre l’épidémie de Zika.

Dès le 13 janvier, Gabriel Serville vous alertait à l’occasion de la séance de questions au gouvernement du climat social extrêmement dégradé observé au CHAR sur fond d’impasse budgétaire. Ensuite, par courrier du 3 février dernier, il vous faisait part de ses plus vives inquiétudes après le rejet à l’unanimité du plan de performance de l’hôpital, qui semblait dès lors rendre inévitable un changement de direction à la tête de l’établissement.

Aujourd’hui, force est de constater que le point de non-retour est atteint puisque les syndicats des médecins, la CFDT-CDTG et la CGT FO-CHAR viennent de voter une motion à l’encontre du directeur, alors même que le CHAR est appelé à se muer prochainement en hôpital universitaire.

Aussi, je vous demande de bien vouloir nous informer des mesures que vous envisagez afin que le centre hospitalier de Cayenne puisse retrouver un climat social apaisé et, ainsi, de nouveau assurer un service public de santé de qualité.

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