Intervention de Alain Vidalies

Séance en hémicycle du 14 juin 2016 à 9h30
Questions orales sans débat — Avenir de l'activité industrielle du rail sur le site de périgueux

Alain Vidalies, secrétaire d’état chargé des transports, de la mer et de la pêche :

Monsieur le député, concernant l’atelier voie de Chamiers, comme vous le soulignez, le Gouvernement a donné la priorité à la maintenance du réseau existant, ce qui a conduit à un effort financier sans précédent de SNCF Réseau : ce sont ainsi 4,9 milliards d’euros qui sont consacrés en 2016 à la maintenance, soit 5 % de plus que l’année dernière. Comme l’a indiqué le Premier ministre le 8 juin dernier, 100 millions d’euros d’investissements supplémentaires s’ajouteront, en 2017 et les années suivantes, soit 500 millions de plus à l’horizon 2020. Le contrat de performance entre l’État et SNCF Réseau, qui est en cours d’élaboration et devrait être signé d’ici la fin de l’année, doit permettre d’inscrire dans la durée ce haut niveau d’investissement, ce qui me paraît très favorable à l’activité du site de Chamiers.

Concernant l’atelier voitures de Périgueux, la convention relative à l’exploitation des trains d’équilibre du territoire signée entre l’État et la SNCF pour la période 2011-2015 a déjà permis la révision technique et la rénovation de nombreuses voitures Corail. L’État, dans le cadre de la future convention d’exploitation des TET pour les années 2016 à 2020, actuellement en discussion, veille à la poursuite par la SNCF de ces opérations. Ainsi, en plus des efforts sans précédent qu’il consent pour le renouvellement du matériel roulant des TET, l’État va continuer à mobiliser des financements significatifs pour la rénovation du parc actuel des TET.

Au-delà du programme de 2016 que vous évoquez, il est effectivement prévu, au stade actuel des discussions, la révision technique en 2017 d’une cinquantaine de voitures Corail circulant notamment sur la ligne Paris-ToursBourges. Par ailleurs, sur la période 2017-2020, un programme pluriannuel permettra la révision technique d’environ quatre-vingt-dix voitures Corail supplémentaires, et la rénovation des voitures du parc de nuit circulant sur les deux lignes d’aménagement du territoire maintenues dans la convention entre l’État et SNCF Mobilités. Cela contribue donc largement au maintien de la charge de travail de l’atelier voitures de Périgueux.

Les deux sites industriels de la SNCF dans l’agglomération de Périgueux me semblent donc disposer de perspectives rassurantes quant à leur plan de charge.

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