Les amendements de Jean-François Copé pour ce dossier

23 interventions trouvées.

Madame la présidente, messieurs les ministres, mes chers collègues, c'est avec une gravité toute particulière que je prends la parole cet après-midi en réponse au débat qui vient de s'engager. À cette heure, c'est en effet la gravité qui domine dans les travées de notre assemblée, car l'Europe est au coeur d'une tourmente et le moindre faux pa...

Il a fait croire aux Français que les efforts n'étaient plus nécessaires, que la dépense publique pouvait repartir à la hausse, que la croissance se décrétait par traité, que les allocations pouvaient être augmentées à volonté, que l'âge de la retraite pouvait être abaissé, que des dizaines de milliers de fonctionnaires pouvaient être embauchée...

Habilement, il faut le reconnaître, François Hollande a construit un bel édifice de promesses qui sont intenables, un château de sable qui aura tenu le temps d'une campagne électorale. Cependant, les contradictions se multiplient jour après jour, ce qui explique combien nous aurions aimé avoir une séance de questions d'actualité. Conseil europ...

mais comme vous manquez de courage, le projet nécessaire pour le redressement de la France, vous ne l'appliquerez pas non plus. C'est, pour nombre de Français, une source d'inquiétude. Il faut regarder le Conseil européen de la semaine dernière comme un point de départ et non comme un point d'arrivée, monsieur le ministre, et il faut mesurer s...

Il n'y aura pas de nouvelle croissance sans un assainissement vigoureux de finances publiques et la priorité absolue donnée à la compétitivité. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) J'en viens donc à l'essentiel : l'accord enfin donné par François Hollande

au pacte budgétaire. Pour se renier, il a préféré attendre que les Français votent quatre fois : deux tours de présidentielle, deux tours de législatives et, à chaque fois, le même mensonge répété inlassablement. Je me souviens de François Hollande qui, sur RTL, le 12 décembre 2011, affirmait : « Cet accord n'est pas la bonne réponse, ni à l'...

Je me souviens qu'au Cirque d'Hiver, à Paris, le 17 mars dernier, il expliquait que ce traité « crée les conditions d'une crise économique durable, laquelle ne peut faire que ressurgir les déséquilibres financiers qui ont fait naître, justement, la première ». Je me souviens des amis de François Hollande, tout aussi catégoriques. Pierre Moscov...

Ça, c'était avant. Mais après tout, le changement, c'est maintenant ! (« Mais oui ! » et applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste, GDR et RRDP. Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Donc, aujourd'hui, François Hollande accepte le traité en l'état. On peut l'en remercier. Mais je comprends que les Français se sentent un ...

Tant mieux quand je vous dis que nous sommes constructifs ! Mieux encore, il demande il est des moments douloureux à vivre à MM. Fabius et Cazeneuve de nous le présenter, alors qu'ils ont voté non au référendum de 2005. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et UDI. Exclamations sur les bancs des groupes SRC, écologiste, GDR et...

mais ce traité n'est pas un chiffon de papier. Ce ne sont pas des mots en l'air. Il contient un rendez-vous majeur pour l'ensemble de cet hémicycle : il va falloir accepter attention, gros mot ! la règle d'or,

, la règle d'or budgétaire ! Sur ce point, François Hollande reste encore dans l'ambiguïté. Il va falloir en sortir. Car si vous refusez la règle d'or, vous aurez une fois de plus menti à nos partenaires européens. Mais si vous l'acceptez, il faudra le dire clairement et surtout la mettre en pratique en commençant par écrire un nouveau disco...

Parmi les quelques reproches que nous pouvons faire au discours de politique générale que nous avons entendu hier, il en est un qui revient en boucle : c'est de voir combien vous êtes, combien la majorité est déconnectée du monde d'aujourd'hui. (Rires sur les bancs des groupes SRC, écologiste, GDR et RRDP.) Suivez donc les conclusions du rappo...

nous avons fait la preuve qu'il était possible de tenir nos objectifs en matière d'assurance maladie. De grâce, ne détruisez pas tout ! (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Il est encore temps de changer votre fusil d'épaule.

Lancez-vous dans le même effort en matière d'indemnisation du chômage pour transformer cette épreuve en période de formation utile. Une nouvelle fois, je le dis solennellement : si vous vous engagez à baisser la dépense publique pour redresser nos finances et préserver l'avenir de nos enfants,

nous serons au rendez-vous du courage, dans l'intérêt de la nation. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et UDI.) Au terme de ce conseil européen, j'ai un dernier message pour la nouvelle majorité et le gouvernement. Un message qui transcende les clivages politiques. (« Oh ! » sur les bancs des groupes SRC, écologiste, GDR et RRDP....

La compétitivité, ce n'est pas la concurrence pour la concurrence, la performance pour la performance. C'est la volonté collective de tout un pays de permettre à chacun de s'améliorer, de s'engager pour une réussite individuelle qui fasse le lien avec la réussite collective. Je suis convaincu depuis bien longtemps que ce mot de compétitivité, ...

il y a trop souvent l'oubli de l'économie réelle l'oubli de ce qui fait la force d'un continent qui a peu de matières premières, mais qui a comme première richesse l'intelligence des hommes et des femmes qui le composent. Ce défi-là passe par l'exigence absolue de ne pas multiplier les contraintes d'une économie qui a besoin d'être libérée ...

Notre modèle social, que nous voulons préserver, ne sera pas tenable s'il n'est pas financé par la création de richesses de tous les Français. Ce point majeur est au coeur de notre débat. C'est cet objectif de compétitivité que je veux, avec ma famille politique, mettre sur la table. C'est notre nouvelle frontière. Écoutez ce que dit Angela Me...

lorsqu'elle invite les partenaires européens à plus d'imagination. Derrière ce mot d'imagination, il y a le génie européen, le fait de laisser aux hommes et aux femmes leur chance de réussir leur vie, du point de vue professionnel comme personnel. La réussite individuelle et la réussite collective sont au coeur de la civilisation européenne. À...

Rien de courageux n'a été dit pour alléger leurs charges et leurs contraintes. Alors que la crise plonge beaucoup de Français dans le doute, voire le désespoir, la France doit se donner les moyens de gagner le pari de la compétitivité et du redressement de nos finances publiques. Il est pour cela trois idées simples, trois principes qui devra...