Les amendements de Jean-Luc Reitzer pour ce dossier

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Monsieur le ministre, monsieur le rapporteur, vous avez sans doute compris, dès hier soir, à quel point je suis triste d'entendre certains arguments et certaines réactions de nos collègues socialistes. Je suis triste, mais je suis aussi en colère. N'ayons pas peur des mots, j'en ai marre d'être traité de ringard et je n'accepte pas nous n'acc...

J'en ai marre ! Marre de m'entendre dire que, parce que je cumule, je ne serais pas capable de faire la part des choses entre l'intérêt national et l'intérêt local. Comme beaucoup parmi nous, en tant que député je le suis depuis vingt-cinq ans j'ai consacré ma vie à l'amour de mon pays. Mais j'éprouve aussi un attachement viscéral à ma vill...

Je n'accepte donc pas d'être traité de ringard, et je n'accepte pas que l'on veuille me donner des leçons au prétexte que je serais un cumulard, terme extrêmement péjoratif. Je n'accepte pas non plus que l'on me soupçonne d'être un usurpateur. Si je suis député depuis vingt-cinq ans et maire depuis trente ans, c'est tout simplement parce que l...

J'ai défendu, souvent contre mes convictions, l'intérêt général, et j'ai également défendu des dossiers locaux. Je suis maire d'Altkirch, une petite ville de 6 000 habitants, dans le Haut-Rhin. Quand on nous a supprimé le régiment basé dans notre ville, pensez-vous, monsieur le ministre, que si je n'avais pas été député, j'aurais pu obtenir les...

Je ne l'ai pas fait pour ma ville, je l'ai fait pour un bassin d'emploi. Et quand j'ai sauvé mon hôpital, je ne l'ai pas fait non plus pour ma ville, mais pour un bassin de vie. Ce que vous voulez faire, c'est couper le cordon ombilical qui donne à de nombreux élus la fierté de représenter à la fois l'intérêt national et la terre qui les a vu ...