Les amendements de Marc Laffineur pour ce dossier

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Ce midi, j'ai entendu plusieurs déclarations venant des uns et des autres, appelant au calme et à l'apaisement dans ce débat. Bien sûr, toute l'opposition est de cet avis et pour l'apaisement, ce qui ne nous empêche pas d'argumenter avec détermination. L'apaisement doit aussi venir du Gouvernement et de la majorité. Quand il y a 700 000, 800 ...

Quand on condamne des jeunes à plusieurs centaines d'euros d'amende simplement parce qu'ils se promènent avec un T-shirt représentant un homme et une femme tenant par la main deux enfants, ce qui représenterait un trouble à l'ordre public, c'est bien considéré comme une violence. Quand on met en garde à vue plus de soixante jeunes simplement p...

En présentant ces amendements, nous vous donnons une chance de vous reprendre, de revenir sur vos errements. Cela dit, nous voyons bien que la stratégie adoptée par la majorité consiste à ne rien dire et à se laisser complètement manipuler par le Sénat. Le Sénat vous a pourtant donné une leçon en vous disant que le texte adopté par l'Assemblée ...

Nous vous donnons l'occasion de revoir ce texte. Dans le même temps, cela nous permet de vous montrer notre détermination : quand nous reviendrons au pouvoir, nous reviendrons sur ce texte ! Voilà la signification de cet amendement ! (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)

Nous mettrons en place, bien sûr, une union civile, pour faire en sorte que la situation juridique des couples de personne du même sexe soit aussi sûre que celle des autres couples en cas de séparation ou de décès. Mais nous reviendrons sur l'ouverture du mariage aux couples homosexuels, dans l'intérêt des enfants.

Ce que nous voulons, en effet, c'est protéger l'intérêt des enfants, dont il est très peu question ici, et dont vous ne parlez jamais. Ce sont ces êtres, qui sont les plus fragiles et que vous ne défendez pas, que nous protégeons.

Tel est le message que nous voulons vous faire passer par cet amendement. Nous espérons bien que vous le voterez : cela vous permettrait de vous reprendre ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Ce sont de simples amendements de coordination, que chacun devrait voter. Nous vous sentons gênés : comment parler d'époux alors qu'il n'y a pas eu de mariage ? Il va de soi qu'il faut parler de « futurs époux ».

Vous n'osez d'ailleurs même pas prendre la parole, tellement vous êtes gênés par la situation inimaginable dans laquelle vous vous trouvez. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.) Ce qui montre votre coupure totale avec la société et les Français, c'est que chaque fois que nous parlons d'époux, de mariage, de personnes hétérosexu...

Ne pas arriver à comprendre, ne pas même écouter ce que vous disent les Françaises et les Français, c'est extrêmement grave, et c'est aussi ce qui peut entraîner des violences dans la rue. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Mes chers collègues, tâchez d'écouter ce que dit l'opposition. Les amalgames gâchent toute la discussion, la violence des uns et des autres aussi. Vous avez d'emblée essayé de montrer que ceux qui sont dans la rue sont des gens qui sont contre vous et la politique que vous menez. Nier le nombre de personnes qui sont dans la rue, c'est une viol...

et tous ceux qui viennent manifester la ressentent comme telle. Donner au ministre de l'intérieur et au préfet de police l'ordre d'attaquer des enfants et des familles avec des grenades lacrymogènes, c'est une violence et les gens la ressentent comme telle ! (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)

Infliger des contraventions pour trouble à l'ordre public à des gens au motif qu'ils portent des tee-shirts représentant un homme et une femme tenant deux enfants par la main, c'est une violence et les gens la ressentent comme telle ! Ces gens qui manifestent sont de braves gens qui ont tout simplement certaines valeurs. Il est tout à fait nor...

dans une salle de quinze mètres carrés parce que tels ont été, selon les policiers, les ordres reçus, c'est aussi une violence ! Voilà ce que vous faites ! (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)

cette violence qui résulte de votre gêne d'avoir le peuple contre vous et de voir les Français découvrir petit à petit votre véritable visage et la politique que vous vous voulez mettre en place. Décider qu'une pétition rassemblant 750 000 pétitionnaires ne compte pas, c'est une violence ! C'est à cause de cette violence perpétuelle depuis d...

En fait, tout cela révèle la mise en place d'une stratégie. Comme vous êtes incapables de régler les problèmes économiques, de résoudre la question du chômage ou de prendre la décision de faire des économies et d'avoir un budget qui se tienne, vous occupez d'autres terrains en provoquant sans arrêt les Français. Vous prenez là une grosse respon...

Madame Taubira, nous nous réjouissons de vos agréables propos à l'égard de votre collègue, car nous n'en avons pas l'habitude... (Sourires.) Voyez plutôt comment Arnaud Montebourg s'est adressé au Premier ministre dans des termes que je n'oserais même pas répéter ici, tant ils sont injurieux, ou ces autres ministres qui font des déclarations da...

Madame Bertinotti, ne vous étonnez pas, quand vous tenez de tels propos, de la colère qui se lève dans le pays. Cela vous écorcherait tellement la bouche de parler de « père », de « mère » ou d'époux, que vous parlez de « géniteur » et de « génitrice » à propos des enfants.

Comment voulez-vous que l'on puisse s'y retrouver, alors qu'il s'agit avant tout d'amour quand on parle de la famille, des enfants, de la procréation ou de la naissance ? Voilà ce qui nous importe et ce que les Français attendent. Or vous, vous leur parlez de « géniteur » et de « génitrice ». Un fossé immense se creuse entre vous et le peuple. ...

La philosophie de votre texte est la même depuis le début ! C'est le même mépris. C'est la même coupure avec le peuple de France et les élus. Comme si les maires de France n'exerçaient pas leurs fonctions depuis des siècles, en faisant des mariages qu'ils célèbrent une cérémonie républicaine ! Mais, selon vous, ils ne savaient pas ce qu'ils fai...