Les amendements de Michel Vergnier pour ce dossier

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Madame la présidente, monsieur le ministre, mes chers collègues, j'écoute avec beaucoup d'attention les différentes interventions, et celles de mes collègues de l'opposition, pour qui j'ai par ailleurs un grand respect, me laissent pantois. Notre démocratie est ainsi faite, et c'est heureux, qu'une majorité succède à une autre et que celle qui...

et, quoi que vous ne disiez, le quinquennat de Nicolas Sarkozy restera celui où elle est passée de 64 % du PIB à près de 90 % en 2012.

Je suis en France, pas aux États-Unis. C'est donc bien un échec et cela devrait vous conduire aujourd'hui, après seulement quatre mois de changement, à un tout petit peu plus de retenue.

Prendre un posture ne doit pas être la seule façon de faire de la politique. Quand nous étions dans l'opposition, nous faisions à cette tribune des contre-propositions. Je n'en ai pas entendu une seule à ce jour ! (Applaudissements sur quelques bancs du groupe SRC.).

Ce que nous avons appris de vous, c'est ce qu'il ne faut pas faire ! Faisons-nous bien les choses ? En tous les cas, vous nous avez montré pendant cinq ans ce qu'il ne fallait pas faire ! Ce quinquennat dont nous sortons a en effet été le quinquennat de l'échec.

Je ne m'en réjouis nullement, car les Français ont beaucoup souffert, certains d'entre eux en particulier (Exclamations sur quelques bancs du groupe UMP.).

Aujourd'hui, monsieur le ministre, vous nous proposez un budget de combat et de redressement des comptes publics dans la justice, comme l'a dit le Président de la République. Nous partageons cet objectif avec vous et avec toute l'équipe gouvernementale, parce qu'il correspond à une ligne directrice qui a toujours été la nôtre, à gauche : répart...

Je comprends même que vous le combattiez ! Vous nous dites qu'il faut revenir au bouclier fiscal, à la suppression de l'ISF. Désolé ! Ce n'est pas ce que nous avons choisi ! Il n'y a rien de choquant à corriger une inégalité instaurée par vous.

Était-il normal qu'un ménage gagnant 3 000 euros par mois paie plus d'impôts qu'un autre qui en gagne 3 millions ? Était-ce normal ? Nous avons répondu que ça ne l'était pas.

C'est donc bien un budget courageux que vous nous présentez, monsieur le ministre. Vous connaissez mon attachement à la ruralité, qui représente 80 % du territoire français. Elle a beaucoup souffert et elle souffre encore. Les votes extrémistes constatés aux élections présidentielles et législatives doivent attirer notre attention sur la situat...

Nos territoires veulent être reconnus, les citoyens qui y résident ne sont pas des citoyens de deuxième, voire de troisième ou de quatrième zone. Ils veulent qu'on prenne en compte leur situation réelle et que s'installent là aussi une fiscalité équitable et une péréquation digne de ce nom. Ce n'est pas pour cette fois, mais pour les budgets à ...

Nous voulons des territoires vivants, tournés vers l'avenir et non repliés sur eux-mêmes. Confortés par l'esprit de ce budget, nous vous faisons confiance et nous comptons sur vous (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.).