Les amendements de Olivier Dassault pour ce dossier

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Monsieur le président, madame la garde des sceaux, madame la ministre, mes chers collègues, l'enjeu n'est pas ici l'homosexualité, qui est de fait une réalité. L'enjeu n'est pas non plus l'amour homosexuel ou l'amour hétérosexuel. Les deux existent, les deux sont légitimes ; il n'est question ni de les opposer, ni de les juger. Oser prétendre ...

Vous nous traitez d'homophobes, d'ennemis de l'amour, voire carrément d'ennemis du progrès. Vous attaquez nos personnes car vous refusez d'entendre ce que nous avons à dire.

Au risque de vous décevoir, mesdames, messieurs de la majorité, la France ne se divise pas entre le camp de la lumière et celui des ténèbres,

entre progressistes et conservateurs. Ainsi, il n'y a aucun progressisme dans les propos de Pierre Bergé, qui ne voit aucune différence entre « louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras pour travailler à l'usine ».

Où sont les consciences outrées ? Où sont les déclarations fracassantes contre la marchandisation des corps ? Si m'opposer aux folies de M. Bergé fait de moi un conservateur, qu'il en soit ainsi !

Cette sortie annonce-t-elle le dénouement de la pièce que vous nous jouez depuis quelques semaines, où le mariage homosexuel serait le premier maillon d'une chaîne qui devrait nous entraîner vers l'adoption, la PMA et, pour finir, la GPA ?

Votre vision simpliste d'un monde divisé entre le bien et le mal n'existe que dans vos esprits. Ainsi, si des hétérosexuels soutiennent votre projet de loi, on peut être homosexuel et s'y opposer, comme l'a courageusement fait le maire de Chasselas

car l'enjeu dépasse en effet les clivages politiques comme les préférences personnelles. Permettez-moi de vous rappeler les termes utilisés dans les premières lignes de l'étude d'impact du projet de loi : le mariage est une « institution pluriséculaire » qui « pendant des siècles » fut « indissociable de la fondation d'une famille ».

Pour la majorité d'entre nous, le fondement du mariage demeure l'union d'un homme et d'une femme pour avoir des enfants. Nous l'avons dit, répété, et le répéterons encore. Ces Français que vous prenez de haut ont eux aussi droit à la parole et ils sont venus vous le dire en masse et de manière consistante, comme l'a constaté le Président de la ...

Des propos de bon sens qui ne semblent plus avoir cours aujourd'hui : on ne va pas contre la volonté du prince. D'ailleurs, est-elle si affirmée que cela ? Devant les maires de France, le Président n'a-t-il pas reconnu la liberté de conscience à ceux qui refuseraient de célébrer des mariages entre personne du même sexe ? Expression, il est vra...

Il semble désormais devenu l'alpha et l'oméga de la pensée de gauche. Quelle est la suite ? Les anarchistes défendant les vertus de l'État ? Étrange époque où gauche et droite s'affrontent à fronts renversés ! En revanche, j'ai cosigné la proposition de loi de notre collègue Daniel Fasquelle pour la création d'une alliance civile qui offrirait...

L'Académie des sciences morales et politiques ne dit pas autre chose lorsqu'elle recommande la transformation du PACS en union civile, « une formule plus respectueuse de tous » ; on ne saurait mieux dire.

Pour citer à nouveau Mme Guigou, « un couple, hétérosexuel ou homosexuel, n'a pas le droit à avoir un enfant en dehors de la procréation naturelle ».

Autrement dit, il n'existe pas de droit à l'enfant pour qui que ce soit ! Une position fortement soutenue par la majorité de l'époque, si j'en crois les applaudissements sur les bancs socialistes. Aujourd'hui pourtant, vous admettez la fiction que deux personnes de même sexe peuvent se substituer au père et à la mère d'un enfant. Notre devoir ...

Modifiez-le, cherchez le consensus, les Français vous en seront reconnaissants. Pour finir, prêtons une oreille attentive à cette mise en garde prémonitoire d'Albert Camus : « Les générations qui nous ont précédés ont cru qu'elles avaient à refaire le monde, la nôtre devrait se contenter d'une mission : éviter que le monde ne se défasse. » (Ap...