Les amendements de Philippe Meunier pour ce dossier

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Je suis très surpris par votre attitude. En première lecture, vous nous avez abreuvés de sondages favorables à votre projet de loi. Les députés de l'opposition UMP, UDI et non inscrits ont démontré aux Français que le problème n'était pas le mariage mais l'adoption des enfants. C'est la raison pour laquelle les Français sont désormais contr...

Vous êtes abattus. Vous avez pris une seule petite heure sur votre temps depuis mercredi. N'avez-vous donc rien à dire ? Avez-vous honte de votre projet de loi ? Si vous n'en avez pas honte, défendez-le ! Vous n'osez même plus le faire. Pourtant, il y a une armée de CRS autour de cet hémicycle pour vous protéger : allez-y, défendez votre projet...

était-ce parce que d'autres l'avaient fait avant ? Non, ils l'ont faite parce qu'il fallait la faire. Aujourd'hui, vous êtes des godillots, des moutons (Vives exclamations sur les bancs des groupes SRC, écologiste, GDR et RRDP), vous êtes aux ordres des minorités agissantes. D'ailleurs, Mme Bertinotti n'est pas la ministre de la famille mais l...

Mes chers collègues, Marc Le Fur et ceux de mes collègues qui sont intervenus ensuite pour défendre ces amendements identiques ont raison : le mariage, c'est un homme et une femme. Et la famille, c'est quoi ? C'est un père et une mère, avec un enfant, ou des enfants.

Vous voulez satisfaire le caprice de bobos, c'est votre droit le plus absolu, mais vous êtes minoritaires, et vous défendez les minorités agissantes au détriment du peuple, qui défilera encore une fois le 26 mai prochain. Et ils seront nombreux à défiler une fois de plus pour vous faire entendre raison. En tout cas, ils feront entendre raison a...

Il n'y a plus de débat, plus d'échanges, puisque seule l'opposition s'exprime, ce qui veut dire que nous ne pouvons plus essayer de bâtir ensemble un projet de loi qui pourrait en partie être commun, avec des avis partagés, même s'il y a des différences fondamentales entre nous. Dès lors quel choix laissez-vous aux Français que nous représenton...

Comme vous ne l'avez apparemment pas compris en dépit des siècles, voire des millénaires qui nous précèdent, pour avoir un enfant, il faut un père et une mère. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Je vous le répète encore une fois parce que vous semblez l'oublier. C'est vrai que le sens de l'histoire marxiste vous aveugle. Madame Buffet...

mais la frontière entre nous est suffisamment épaisse. Cela dit, mes chers collègues, il y a une chose que vous semblez oublier, c'est le pays réel. Vous oubliez que, dans ce pays, il y a encore des familles, il y a encore des pères, des mères, des enfants.

Certes, comme les salonards, vous êtes dans votre petit milieu, déconnectés du peuple (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR) mais le peuple, je vous rassure, vous allez l'entendre. Vous allez l'entendre le 21 avril, le 5 mai, le 26 mai, et cela ne va pas s'arrêter car vous touchez à l'essentiel. Ressaisissez-vous donc et retrouvez...

Mes chers collègues, 30 %, 22 %, 22 % : voilà les résultats, pour respectivement Nicolas Sarkozy, Marine Le Pen et François Hollande, du dernier sondage après un an de gouvernement socialiste ! (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)

Car vous êtes désormais minoritaires dans ce pays ! La réalité, c'est que les Français sont majoritairement contre ce projet de loi inique ! Face à cette réalité, vous affichez encore des mines sereines, blottis que vous êtes dans votre bunker. Mais n'oubliez pas que, dehors, les Français manifestent et croyez-moi, ils seront encore plus nomb...

C'est très important. Tout enfant a le droit d'avoir un père et une mère. Je ne vois pas qui, ici ou ailleurs, peut empêcher un enfant orphelin d'avoir un père et une mère. Même après l'adoption de cette loi, vous allez nous trouver sur votre chemin, car, comme cela a été dit ce matin par Philippe Cochet, nous sommes là pour défendre les plus f...

Mes chers collègues, j'ai juste une question à vous poser. Qui êtes-vous pour interdire à un enfant orphelin d'avoir un père et une mère ? (Les amendements identiques nos 24 et 3073 ne sont pas adoptés.)

Monsieur le ministre chargé des relations avec le Parlement, je ne vous fais aucun reproche ; vous vous trouviez dans l'hémicycle et, lorsque notre président de groupe est intervenu pour demander la présence de M. le ministre de l'intérieur, vous êtes sorti pour obtenir des informations, informations qui vous ont été communiquées et dont vous n...

Vous parlez de nervis d'extrême droite. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC), mais nous connaissons les nervis, qu'ils soient d'extrême droite ou d'extrême gauche : quand ils sont face à des CRS casqués et bottés avec des boucliers, on sait comment cela se passe M. Cambadélis n'est pas là, mais nous avons quelques souvenirs de jeunesse....

Voyez ces jeunes : vous constaterez que ce ne sont ni des nervis d'extrême droite ni des nervis d'extrême gauche, mais simplement des Français. Et, comme l'a dit M. Dhuicq, cela pourrait être aussi vos enfants ! (Applaudissements sur de nombreux bancs du groupe UMP. Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)

Vous avez accéléré le calendrier. Nous pensions que c'était par volonté d'en débattre, de défendre vos convictions, de les assumer. Mais non ! Vous vous murez dans le silence depuis des heures, dans le silence le plus total. Et quand je regarde vos visages, je m'aperçois que peu d'entre vous ont été élus avant 2012.

Et vous savez pourquoi ? Parce que les anciens qui siègent parmi nous, ceux qui tiennent la maison, et pour lesquels on a du respect, font monter au front les nouveaux. Vous allez au carton ! En revanche, les anciens, ceux qui sont là depuis longtemps, ils dorment ! Ils ne sont pas là !

Mais ceux qui ont été élus en 2012, ils sont là ! M. Guilloteau, qui est député du Rhône, dit à tous ceux qui viennent d'arriver dans cette assemblée la chose suivante : le plus dur, ce n'est pas de se faire élire, c'est de se faire réélire.

Monsieur le président, mes chers collègues représentants du peuple français, je voterai contre ce projet de loi néfaste et contraire au droit de l'enfant. Avec ce projet, François Hollande casse les familles pour satisfaire les revendications d'une minorité agissante, au détriment de toutes les familles de France et surtout au détriment des enf...