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Michèle Tabarot
Question N° 101954 au Ministère de l’éducation nationale (retirée)


Question soumise le 17 janvier 2017

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Mme Michèle Tabarot appelle l'attention de Mme la ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche sur l'apprentissage de la grammaire au cycle 3. Les nouveaux programmes scolaires, entrés en vigueur à la rentrée de septembre 2016, modifient les méthodes d'apprentissage de la grammaire durant ce cycle. En classe de CM1, les élèves sont désormais appelés à analyser une phrase simple, en identifiant le sujet, et le prédicat, qui apporte une information à propos du sujet. Avant la réforme, les élèves apprenaient à distinguer les compléments d'objet directs et indirects. La maîtrise de cette notion rendait plus facile l'apprentissage de la conjugaison du participe passé. Aussi, elle souhaiterait que la ministre puisse préciser si un suivi spécifique de la mise en œuvre de cette réforme a bien été prévu et si les parlementaires en seront tenus informés.

Retirée le 0 0000 (fin de mandat)

2 commentaires :

Le 17/01/2017 à 12:15, Laïc1 a dit :

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Le France n'est pas dernière au classement PISA, c'est apparemment un grand regret de l'Education nationale, qui a donc décidé de réduire au maximum les capacités d'analyse de la phrase des petits français, afin que ceux-ci soient incapables de comprendre la structure d'une phrase. Avec cette réforme de l'enseignement de la grammaire, la cancritude généralisée devrait être atteinte, et enfin la France sera bonne dernière au classement PISA, ce qui sera d'ailleurs imputé à la droite, selon la stratégie éprouvée de Mme la ministre de l'Education nationale...

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Le 17/01/2017 à 22:20, chb17 a dit :

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Cancritude par ci, spirale mortelle par là pour les transports, pour la santé, pour la justice etc.

Dans les années 1990, l'OCDE avait pondu une étude sur l'opportunité "d'économies" que représentait la disparition des services publics dans les pays endettés. Il fallait dégrader petit à petit la qualité de ces services, de façon à ce que les citoyens s'en détachent. Et puis hop, on privatise ce qui peut être géré par l'Entreprise, et on ferme le reste. Vu le niveau record de notre dette nationale, la stratégie des crânes d'oeuf (de droite et de "gauche") se calquerait-elle en matière d'éducation sur les préceptes réservés alors au Tiers-Monde ?

La santé publique connaît ici un bradage organisé du même tonneau, avec la tarification à l'activité, puis la loi HPST, puis le diktat des groupements qui transforme les 850 structures en 135 organismes de fermeture de lits. Bientôt seuls les millionnaires pourront se faire soigner décemment et fournir une éducation correcte à leurs enfants. Péage en vue à tous les étages : on est un pays pauvre, en somme.

Au fait, est-ce par coïncidence que Marisol Touraine (en 1998) et Najat Vallaud-Belkacem (en 2006) ont suivi des sessions de la même filière des Young Leaders ?

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