Les amendements de Agnès Thill pour ce dossier

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Ne commençons pas à accuser les autres de blesser. Ici, personne n'a l'intention de blesser et c'est d'ailleurs souffrance contre souffrance. Ce texte blesse tous ceux qui ont été formidablement aimés par un père, en leur disant que cela n'a aucune importance, que l'on peut être sans père. Certains ont été élevés par des pères qui, heureusement...

Mais vous blessez tous ceux qui ont souffert de ne pas en avoir et tous ceux qui ont été incroyablement aimés par leur père. Oui, il y a des mères maltraitantes et oui, il y a des pères merveilleux ! Nous pensons qu'un père peut formidablement aimer. Puisque vous parlez d'amour, parlons-en : nous pensons qu'un père peut nourrir d'amour à un poi...

Cela ne peut durer. Personne ne peut avoir une telle prétention. Je le répète : ce projet de loi, c'est souffrance contre souffrance. Certains de ceux dont vous parlez souffrent certainement, mais les autres aussi. Par exemple, vous niez la souffrance de ceux qui ont manqué d'un père. Pour vous, ce n'est pas grave, et cela leur est indifférent.

C'est ce que vous dites, et vous blessez ainsi des milliers de personnes. Vous n'avez le monopole ni de la souffrance, ni de l'amour. Nous ne légiférons pas pour l'amour, ni par amour. À vous entendre, on croirait que seuls ces couples et ces femmes seules aiment ! Sachez qu'il existe aussi des femmes maltraitantes : même si cela ne vous plaît...

Il existe en effet une véritable hypocrisie sur la GPA. C'est maintenant qu'il faut dire non à la PMA, sans quoi vous ne pourrez plus juridiquement vous opposer à la GPA. Vous parlez d'égalité, mais c'est aujourd'hui qu'il n'y a pas d'égalité. Le Conseil d'État a jugé et tranché : les situations différentes justifient des décisions différentes...