Les amendements de Agnès Thill pour ce dossier

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Il vise à ajouter au rapport prévu par l'article une étude concernant l'égalité d'information sur l'accès à l'IVG et sur les autres solutions possibles. Pour préserver l'adage bien connu « mon corps, mon choix », il est indispensable que le choix des femmes soit libre et parfaitement éclairé sur toutes les possibilités qui s'offrent à elles.

La formation, la qualification d'une sage-femme n'étant pas celles d'un médecin, il est totalement inconcevable qu'elle puisse accomplir un acte à caractère chirurgical. Cette intervention n'est pas anodine, elle est même tout à fait différente des autres et elle peut avoir des conséquences, y compris psychologiques, sur les femmes qui y ont re...

L'argument mis en avant pour justifier cet allongement de la période de recours possible à l'avortement est que des femmes dépasseraient, sinon, le délai légal et seraient alors contraintes d'aller avorter à l'étranger.

Mais ce pourrait être le même argument pour les semaines suivantes, jusqu'à la fin de la grossesse ! Pourquoi pas six mois, par exemple, puisque c'est légal à l'étranger jusqu'à six mois ?

Le chiffre avancé de 3 000 à 5 000 femmes chaque année est identique à celui annoncé lors de l'allongement du délai de dix à douze semaines de grossesse en 2001. Cela repose toujours sur les mêmes arguments, avec en plus celui que des femmes auraient eu des difficultés d'accès à l'avortement pendant le confinement, sans pour autant en apporter ...

…et qu'est-ce qu'un avortement par aspiration ? Je fais attention aux mots que j'emploie, mais telle est la réalité : à quatorze semaines, le bébé…

…mesure quatorze centimètres pour près de cent grammes ; si c'est un garçon, le gland et le prépuce se forment ; les proportions de son corps s'harmonisent et le squelette se solidifie ; il peut plier les doigts, serrer les poings et sucer son pouce ;…

…il commence également à donner quelques coups, trop faibles encore pour être ressentis. Je redis que je fais attention aux mots que j'emploie, mais telle est la réalité qu'on ne peut pas nier.

Je rappelle que la France est le pays qui pratique le plus grand nombre d'avortements en Europe : une femme y avorte pour trois naissances ; on a compté, en 2019, 232 200 avortements pour 753 000 naissances. Ces chiffres vous satisfont-ils ? Mettez le paquet sur la prévention et la contraception, mais comprenez que l'IVG n'est pas un acte comm...

La formation et la qualification d'une sage-femme n'étant pas celle d'un médecin, il est totalement inconcevable qu'elle puisse accomplir un acte à caractère chirurgical. La rédaction de cet article, qui prévoit de limiter l'intervention de la sage-femme à la fin de la dixième semaine de grossesse, démontre, si besoin était, que l'allongement d...

Pour des raisons de sécurité évidentes et en raison de la nature même de la mission des sages-femmes, il est urgent de rétablir le principe selon lequel une interruption volontaire de grossesse ne peut être pratiquée que par un médecin. Nulle part dans le référentiel métier et compétences des sages-femmes, il n'est fait allusion à une pratique...

Si nous nous accordons sur le fait que l'IVG n'est pas un acte comme un autre, alors il mérite réflexion et discernement, et il justifie que la femme établisse ses certitudes et réponde à ses doutes. Prétendre le contraire reviendrait à considérer que c'est un acte comme un autre, qui ne nécessite pas davantage de discernement qu'un autre. Par...

Il serait bien, et démocratique – sauf si nous ne sommes plus en démocratie – , que chacun, qu'il soit d'accord avec le texte ou qu'il lui soit opposé, comme M. Son-Forget, puisse exprimer ce qu'il a à dire, comme il se doit dans un État de droit, sans être hué.

Au-delà de l'IVG, je veux parler un peu de politique, parce que le lieu s'y prête aussi. J'ai appris ce matin – Aurore Bergé l'a dit sur les plateaux télévisés – que le groupe La République en marche votera l'allongement du délai de recours à l'IVG.

C'est ce qui vient d'être dit ! Que ce soit clair : tous ceux qui ont voté pour Emmanuel Macron en 2017, athées, francs-maçons, religieux, se sont fait avoir !

Et on va nous parler de confiance ! Comment voulez-vous que les citoyens de ce pays aient confiance dans leurs représentants, alors qu'on ne leur vend pas dans le programme ce qui advient effectivement après les élections ? J'espère que là-haut, comme au château, mes propos seront entendus. J'appelle tous ceux qui ne veulent pas se tromper à ob...

J'ai également déposé un amendement de suppression. L'argument mis en avant pour justifier l'allongement du délai est que des femmes, ayant dépassé le délai légal, seraient contraintes d'aller avorter à l'étranger. Le chiffre avancé – 3 000 à 5 000 femmes chaque année – est toutefois identique à celui annoncé lors de l'allongement du délai de d...

Souvent, la paroi de l'utérus est contrôlée avec une curette, c'est-à-dire un instrument en forme d'une petite cuillère, et d'éventuels résidus du foetus sont évacués. Qu'on ne vienne pas nous dire alors…

Puisque vous prétendez que la femme peut réfléchir aussi longtemps qu'elle le souhaite – sept jours voire davantage – , cet amendement vise à rétablir dans la loi le délai de réflexion de sept jours, qui avait été ramené à deux jours par la loi du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé, consacrant la fin de toute prévention ...

Je refuse d'exclure les hommes de cette histoire. Certains d'entre eux font pression sur leur conjointe pour qu'elle avorte – j'en connais. Ils disent que deux enfants, ça suffit, et refusent un petit troisième ou menacent même de quitter leur compagne parce qu'ils ne veulent pas du bébé. Alors que la loi impose deux semaines de réflexion pour...