Les amendements de Alain Bruneel pour ce dossier

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Je vous remercie, chère collègue, pour cet amendement qui vise à étendre le champ de la proposition de loi, aujourd'hui limité aux établissements publics, aux établissements privés non lucratifs. Même si l'ADN de notre groupe nous conduit à défendre l'hôpital public, nous estimons que tous les établissements jouent un rôle important en matière ...

Ces amendements portent sur la forme. Nous sommes entièrement d'accord : l'aide à l'autonomie est liée aux notions de respect de la personne humaine, de respect des personnes âgées. Avis tout à fait favorable.

Tout d'abord, nous pouvons nous féliciter de ce débat, qui témoigne du long chemin qu'il reste à parcourir.

Je voudrais remercier les groupes qui nous ont fait confiance et qui ont approuvé cette proposition de loi. Je remercie aussi Mme la secrétaire d'État pour ses propos concernant l'engagement du groupe communiste en faveur de la santé, notamment dans le cadre du tour de France de la santé qu'il a réalisé. Si nous nous accordons sur le constat s...

C'est ce qui est regrettable. Je l'ai dit, nous ne sommes pas en concurrence avec le Ségur de la santé ; nous estimons qu'il faut changer de méthode. Il ne faut pas élaborer le PLFSS, puis regarder l'enveloppe budgétaire disponible, il faut faire l'inverse : il faut commencer par définir les besoins des soignants jusqu'au 31 décembre de l'année...

Venons-en à la question de l'hôpital public. Qui a le plus dégusté depuis vingt-cinq ans ? L'hôpital public ! Où étaient les 100 000 lits qui ont été fermés ? Dans le secteur public ! Où les deux tiers des maternités ont-ils été fermés ? Dans le secteur public ! Où le personnel est-il le moins nombreux ? Dans le secteur public !

Je n'accuse personne en particulier, chère collègue. Je fais simplement le constat qu'en vingt-cinq ans, c'est l'hôpital public qui a le plus souffert. Il n'y a pas de revalorisation des salaires. Le voilà, le constat !

Je dis donc que c'est l'hôpital public qui a le plus souffert. C'est d'ailleurs ce que disent les soignants : ils réclament des solutions immédiates. Et je ne pense pas, même si on peut toujours l'espérer, que le Ségur de la santé y pourvoira. Madame la secrétaire d'État, chers collègues, vous savez ce qui se passe dans les établissements publ...

Vous connaissez la souffrance, le manque de moyens et de matériels. Vous savez aussi que ce que le personnel soignant souhaite, c'est connaître le montant des revalorisations salariales, le nombre de personnes qui en bénéficieront et l'enveloppe budgétaire consacrée au matériel.

Le Président de la République s'est exprimé, mais il n'a pas précisé combien de milliards seraient mis sur la table ! Nous ne connaissons pas le montant de cette somme, et c'est grave. Je le répète : l'hôpital public et la santé n'appartiennent à aucun parti politique. Ils sont un bien commun, envers lequel nous avons une responsabilité, nous ...

Les soignants sont épuisés, à bout de souffle, ils ne veulent plus se contenter d'applaudissements, ils ne veulent plus de formules rhétoriques ou technocratiques, ils ne veulent plus de promesses, ils attendent de nous des actes. C'est ce que je vous propose aujourd'hui. Les règles édictées par l'article 40 de notre Constitution empêchent mal...

S'agissant des métiers du grand âge, la situation est encore plus mauvaise : plusieurs conventions collectives du secteur social prévoient des salaires de base inférieurs au SMIC au premier niveau d'emploi. Nos territoires et nos hôpitaux meurent des fermetures de lits et de maternités qui angoissent nos concitoyens. Les inégalités géographiqu...