Les amendements de Alain David pour ce dossier

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Le 20 mars dernier, j'interpellais le Gouvernement sur la situation de l'usine Ford de Blanquefort. Chaque séance de question d'actualités bruit des inquiétudes relatives à l'avenir de sites industriels : General Electric à Belfort, Saint-Gobain à Pont-à-Mousson, comme l'a rappelé Dominique Potier, Arjowiggins dans la Sarthe et le Loir-et-Cher...

Chaque fois, le ministre détaille la grande attention du Gouvernement. Il se plaît à rappeler qu'après dix années de baisse de l'emploi industriel, les chiffres recommencent à augmenter depuis 2017.

Cette fragile embellie est due au volontarisme industriel qui était à l'oeuvre entre 2012 et 2017 : la création de Bpifrance avait alors doté l'État d'un bras armé, le redressement productif avait été érigé en priorité, avec le développement de trente-quatre filières stratégiques, et la reprise des entreprises avait été facilitée par le droit d...

Votre politique industrielle est tout simplement absente. Mais peut-on attendre un volontarisme industriel de la part du gouvernement d'un président ultralibéral, ancien banquier d'affaire chez Rotschild, où il était chargé des fusions et acquisitions ?

Ce laisser-faire coupable correspond bien à cette approche financière qui fait peu de cas des hommes, des savoir-faire et des territoires. Je souhaite revenir à présent sur le cas de Ford à Blanquefort. Beaucoup de choses ont été dites sur le caractère inique de la fermeture d'une usine rentable par une entreprise qui réalise des profits cons...

Par ailleurs, récemment, à l'occasion des négociations annuelles obligatoires sur les salaires, les salariés ont occupé les bureaux de la direction pour réclamer le versement d'une prime exceptionnelle. Madame la secrétaire d'État, l'État doit appuyer cette légitime demande. Contre le rouleau compresseur du capitalisme financier et des licenci...