Les amendements de Alexis Corbière pour ce dossier

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Merci, monsieur le président. Je salue également votre présidence qui témoigne, depuis deux jours, de votre lucidité face à certains qui voudraient continuer à avancer sans comprendre ce qu'il se passe. Il est bien que nous puissions nous faire entendre. Nous ne perdons pas du temps, au contraire, nous voulons en gagner. Je le répète à l'atten...

Votre réaction en dit long sur le fossé qui nous sépare ! Je vous poserai une question : M. Castaner est-il le secrétaire d'État chargé des relations avec le Parlement ou celui chargé des relations avec la buvette ?

C'est un problème politique lourd. Pourquoi ne vient-il pas ici ? Ne riez pas. En ne venant pas devant nous, il bloque le fonctionnement du Parlement.

Je le dis au nom de mon groupe : nous ne reprendrons pas les travaux tant que l'exécutif n'aura pas répondu à la lettre que nous lui avons adressée. Nous n'accepterons pas que le secrétaire d'État chargé des relations avec le Parlement, alors que le Parlement est bloqué depuis trois jours, déambule à cinquante mètres d'ici sans vouloir entrer d...

C'est une attitude politique. Il ne veut pas nous parler. Il nous méprise. Il souhaite que ce Parlement continue à dysfonctionner. Pour quelle raison ? Vous aurez beau vociférer, mes chers collègues, vous êtes, au fond de vous, d'accord avec moi. Vous ne comprenez pas pourquoi M. Castaner défend un castagneur, ni pourquoi il passe plus de temps...

Il n'y a aucun problème. Vous l'avez compris : nous voulons que le Parlement soit respecté. Enfin, vous n'êtes pas des professeurs parlant à des élèves.

Nous sommes des députés. Évitez aussi, s'il vous plaît, d'utiliser les éléments de langage que sont vos mots d'« humilité » – un député du groupe La République en marche se reconnaît généralement à l'emploi de ce mot – et d'« obstruction », que vous avez répétés cinquante fois. Je vous le dis une dernière fois : exiger que le Parlement obtienn...

Notre collègue du groupe La République en marche a raison : il faut arrêter de perdre du temps. C'est pourquoi il faut que le ministre de l'intérieur vienne devant nous au plus vite.

Hormis hausser le ton, vous n'avez rien à dire. Ici, c'est la représentation nationale ! Vous n'avez aucun argument probant.

Le ministre a dit devant le Sénat qu'il allait ouvrir une enquête administrative ; mais nous apprenons ce matin des faits nouveaux qui contredisent ses propos puisque, selon la presse, il était au courant.

Hier, le porte-parole de l'Élysée a affirmé que M. Benalla n'avait plus aucune responsabilité ; mais des milliers de Français l'ont vu organiser la venue de l'équipe de France de football à l'Élysée.

Donc ce qu'il a dit n'est pas exact, et je pourrais continuer la liste. Vous comprendrez donc qu'au bout d'un moment, sans s'opposer aux travaux de la commission d'enquête qui a été décidée, la représentation nationale veut vider l'abcès pour rétablir la confiance, condition indispensable pour la reprise d'un travail normal. Notre question, que...

Si vous ne le faites pas, c'est que vous voulez gagner du temps pour étouffer cette histoire. C'est une stratégie médiatique délétère qui vise à empêcher que le Gouvernement ne s'exprime devant nous.

C'est vous qui prenez la responsabilité de pourrir la situation. Pour que la sérénité et la confiance reviennent, bon sang, faites venir le Gouvernement ! C'est incroyable que vous ne le compreniez pas et je m'inquiète de votre obstination.

Je voudrais rappeler à notre collègue Richard Ferrand – qui malheureusement n'est plus dans l'hémicycle – que le style, c'est l'homme. Je remercie Mme la ministre, par contraste, d'avoir pris la mesure de la gravité des faits, et de s'être exprimée de façon mesurée. Mais quelle légèreté dans les propos de M. le président Ferrand : il se permet ...

Je vous pose une question simple : qu'a donc à faire le ministre de l'intérieur de plus important, à cette heure, que de venir nous parler ?

Dans la hiérarchie républicaine telle que nous la concevons, y a-t-il quelque chose de plus important que s'exprimer devant la représentation nationale ? Qu'y a-t-il dans son agenda de si important qu'il ne puisse venir ici ? C'est précisément le fait qu'il ne vienne pas s'exprimer qui nous empêche de travailler sereinement, car il s'agit de ré...

C'est vous qui nous faites perdre du temps, chers collègues de la majorité, c'est vous qui êtes responsables de cette ambiance délétère.

Notre séance pourrait s'intituler : « Ne passons pas de l'égratignure à la gangrène ! » Plus le temps passe, plus cette histoire qui pouvait sembler minime infecte le corps touché. C'est pourquoi nous vous demandons de traiter rapidement la question. C'est nous qui vous disons d'accélérer les choses ! Mais se posent des problèmes de méthodologi...