Projet de loi N° 1088 relatif à la croissance et la transformation des entreprises

Amendement N° CSPACTE562 (Rejeté)

(5 amendements identiques : CSPACTE2127 CSPACTE481 CSPACTE1395 CSPACTE178 CSPACTE197 )

Publié le 6 septembre 2018 par : M. Boucard, M. Reda, M. Parigi, M. Reiss, M. Pauget, M. Gosselin, Mme Louwagie, M. Rolland.

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Supprimer cet article.

Exposé sommaire :

Cet article prévoit de relever les seuils de certification légale des comptes, par un commissaire aux comptes, au niveau des seuils européens, soit 8 millions d'euros de chiffre d'affaires, 4 millions d'euros de bilan et 50 salariés.

Or ces sociétés représentent une grande partie du tissu économique français avec un chiffre d'affaires cumulé à elles seules de 340 milliards d'euros et ce sont elles qui font le plus appel aux crédits bancaires et au financement inter-entreprises.

L'inspection générale financière (IGF) appuie cette révision en argumentant que les commissaires aux comptes font peu de révélations de fraudes fiscales. Or le fait qu'il y ait contrôle incite à la transparence financière de la part des entreprises. Les commissaires aux comptes assurent également un rôle de conseil et quand il y a une erreur, ils demandent une rectification avant de la « dénoncer ». L'absence de commissaire aux comptes dans ces entités risquerait donc de faire augmenter le nombre d'erreurs, d'irrégularités et de fraudes fiscales. Le Danemark qui avait relever ses seuils au niveau du droit européen envisage de revenir en arrière car les irrégularités, volontaires ou non, ont augmenté.

Enfin, si la loi PACTE est adoptée était l'état, plus de 3 500 emplois d'experts comptables seraient menacés et des milliers d'étudiants engagés dans la filière audit seraient privés d'avenir professionnel.

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