Énergie et climat — Texte n° 1908

Amendement N° CE412 (Irrecevable)

Publié le 14 juin 2019 par : M. Prud'homme, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Coquerel, M. Corbière, Mme Fiat, M. Lachaud, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Quatennens, M. Ratenon, Mme Ressiguier, Mme Rubin, M. Ruffin, Mme Taurine.

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Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.

Exposé sommaire :

La sécurité des installations nucléaires à l’aune des bouleversements climatiques est un sujet majeur. Depuis plusieurs années, des hausses records de température, des pics de canicule, des sécheresses prolongées, sont observés en France et dans le monde. Les agences de l’eau françaises s’attendent à un échauffement moyen des eaux douces de surface de 1 à 2 °C, une baisse des débits estivaux de 10 % à 30 %, voire 50 % localement, une baisse du niveau des eaux souterraines et des événements extrêmes plus fréquents : sécheresses, inondations, tempêtes.

La commission d’enquête parlementaire sur le nucléaire a expressément demandé à EDF en juin 2018 d’apporter « la preuve que les réacteurs sont en mesure de résister à tout aléa climatique combinant plusieurs facteurs (canicule, sécheresse, etc.) et affectant plusieurs centrales simultanément ». Nous demandons à notre tour qu’une telle étude exhaustive soit réalisée par l’ASN.

En effet, les centrales sont elles-mêmes victimes du climat, du fait de températures extrêmes ou d’inondations accrues. Ainsi, le jeudi 2 août 2018, EDF a annoncé avoir arrêté un réacteur nucléaire et réduit la puissance de deux autres le long du Rhône afin de limiter l’impact sur la température de l’eau. Le lendemain, l’un des réacteurs de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin) était à son tour stoppé. Non seulement la production nucléaire peut être réduite par ces aléas climatiques, mais le risque d’un accident du fait de températures extrêmes ou bien d’une inondation nous semble accru. Selon une étude réalisée par l’institut suisse Biosphère , entre 16,4 et 24 millions d’Européens seraient affectés par une forte radio-contamination en cas de catastrophe nucléaire.

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