Bioéthique — Texte n° 2187

Amendement N° CSBIOETH1554 (Irrecevable)

Publié le 6 septembre 2019 par : M. Fuchs, M. Hammouche, Mme Bannier, M. Berta.

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Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.

Exposé sommaire :

Face au recul de l’âge du premier enfant et à la multiplication des cas d’infertilité, les professionnels spécialistes de la reproduction et certaines associations de patients de l’AMP ont, à de multiples reprises, alerté sur la nécessité de proposer systématiquement aux femmes un bilan de fertilité pris en charge par la sécurité sociale. Le diagnostic d’infertilité précoce ne sera possible qu’après un bilan complet spécifique, les signes d’infertilité n’étant souvent pas visibles ou perceptibles (mauvaise qualité spermatique ou réserve ovarienne faible).

Ce bilan permettrait aux jeunes générations, hommes et femmes, de pouvoir faire des choix de vie en étant informé de leur fertilité.

Ajoutons à cela que ce bilan devra être proposé avec pédagogie par le corps médical (relayé par l’entourage comme pour le dépistage du cancer du col de l’utérus par exemple)

Enfin, le déploiement de cette mesure permettra sans nul doute de meilleurs taux de succès pour les tentatives d’AMP futures, avec un désengorgement des centres, une économie financière pour la sécurité sociale sans parler du parcours moins long pour les couples.

Par ailleurs, comme le prévoit le plan Cancer, il convient de renforcer le travail d’information sur la préservation de la fertilité en cas de cancer pédiatrique ou au cours de l’adolescence. Pour les personnes ayant un risque génétique aggravé de développer un cancer jeune, cette consultation pourrait permettre de discuter de l’opportunité d’un acte d’autoconservation de gamètes. En effet, certains soins contre les cancers peuvent réduire la fertilité, et cet effet indésirable peut s’ajouter à une liste déjà trop longue pour celles et ceux ayant eu un cancer jeune et ayant un désir d’enfant. Si cette offre est supposée être systématiquement proposée lorsqu’un cancer est diagnostiqué, l’évolution de la maladie et l’urgence des soins ne permet pas toujours d’y avoir recours.

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