Engagement dans la vie locale et proximité de l'action publique — Texte n° 2401

Amendement N° 724 (Non soutenu)

Publié le 20 novembre 2019 par : M. Corbière, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Coquerel, Mme Fiat, M. Lachaud, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Ratenon, Mme Ressiguier, Mme Rubin, M. Ruffin, Mme Taurine.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia 
Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia 

Après l’alinéa 2, insérer les deux alinéa suivants :

« 1°bis Le deuxième alinéa du même article L. 2123‑9 est complété par une phrase ainsi rédigée :
« Ce droit à réintégration comprend aussi nécessairement la prise en compte d’un avancement, la période de services rendus à la collectivités au titre de ce mandat devant être prise en compte comme une période de services rendus au titre du contrat de travail suspendu. » ; »

Exposé sommaire :

Par cet amendement, dans le but de diminuer les risques de conflits d’intérêt pour des élu.e.s municipaux en fin de mandat ou de fonctions, nous proposons :

- de garantir que le droit à réintégration pour des salariés de droit privé se fasse en prenant en compte leur avancement (le temps dédié à l’intérêt général au titre du mandat est considéré comme un service effectif dans le contrat suspendu), et ainsi d’aligner les salariés de droit privés devenant élu sur le régime actuellement plus favorable des fonctionnaires (L2123‑10 du code général des collectivités territoriales notamment).

Si nous sommes favorables à cet article 26quater voté par le Sénat (d’étendre le droit à la suspension du contrat de travail à tous les élu.e.s municipaux), nous estimons que cela doit être complété par cette prise en compte de l’avancement en cas de réintégration, ce dans les mêmes conditions que les fonctionnaires.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.