Sécurité intérieure et lutte contre le terrorisme — Texte n° 164

Amendement N° 26 (Rejeté)

Publié le 22 septembre 2017 par : Mme Descamps.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia 

À la première phrase de l'alinéa 15, substituer aux mots :

« de la décision ou à compter de la notification de chaque »

les mots :

« d'un ».

Exposé sommaire :

En l'état actuel des choses, le texte prévoit que chaque personne mise sous surveillance suivant le dispositif décrit dans le présent article a la possibilité de dénoncer sa surveillance au tribunal administratif au bout d'un mois. Il est à craindre que l'immense majorité voire la quasi-totalité de ces personnes, qu'elles soient sujettes ou non à la radicalisation, utilisera ce recours au bout d'un mois, ce qui ne manquera pas d'occasionner une surcharge de procédures au sein des tribunaux administratifs et de ralentir encore les procédures judiciaires. Il est proposé ici de conserver ce recours démocratique, mais de le circonscrire à la notification d'un renouvellement, ce qui réduit le nombre de personnes potentiellement concernées. Les personnes surveillées seront donc sous surveillance au moins quatre mois avant dénonciation du dispositif.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.