Sécurité intérieure et lutte contre le terrorisme — Texte n° 164

Amendement N° 420 (Rejeté)

(2 amendements identiques : 256 408 )

Publié le 22 septembre 2017 par : M. Peu, M. Wulfranc, M. Azerot, Mme Bello, M. Brotherson, M. Bruneel, Mme Buffet, M. Chassaigne, M. Dharréville, M. Dufrègne, Mme Faucillon, M. Jumel, M. Lecoq, M. Nilor, M. Fabien Roussel, M. Serville.

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Supprimer cet article.

Exposé sommaire :

Les auteurs de cet amendement proposent la suppression de l'article 4 qui transpose dans le droit commun les prérogatives de perquisitions administratives prévues à l'article 11 de la loi n° 55‑385 du 3 avril 1955 relative à l'état d'urgence.

Cet article vise ainsi à permettre à l'administration de procéder à des visites domiciliaires et à des saisies à des fins de prévention des actes de terrorisme, en dehors du cadre défini par le code de procédure pénale.

Malgré le changement de sémantique, le terme « visite » succédant à celui de « perquisition administrative » et en dépit de l'introduction du juge judiciaire dans la chaîne administrative, il faut souligner l'absence de références précises du texte à une infraction pénale et a des critères stricts permettant de recourir à ces mesures. Aussi, le risques de dérives, le risque de décisions de perquisitions prises sur la base de vagues suspicions, de dénonciations infondées apparaît-il bien réel.

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