Préparation au retrait du royaume-uni de l'union européenne — Texte n° 1461

Sous-Amendement N° 68 à l'amendement N° 12 (Rejeté)

(2 amendements identiques : 67 70 )

Publié le 10 décembre 2018 par : M. Pierre-Henri Dumont.

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Compléter l'alinéa 2 par les mots :

« et de gestion des flux migratoires ».

Exposé sommaire :

La gestion des flux migratoires fait partie des intérêts que la France doit défendre dans le cadre de ces négociations futures avec le Royaume-Uni.

Comme le soulignait Emmanuel Macron, alors ministre de François Hollande, dans le Financial Times, mercredi 20 mars 2016, à propos des relations britanniques : « Le jour où cette relation sera rompue, les migrants ne seront plus à Calais, précisant que le Brexit pourrait saborder un accord entre les deux pays qui permet à Londres de mener des contrôles du côté français de la frontière.

Les députés LR et moi-même considèrent qu'on ne peut se satisfaire de l'accord de Sandhurst qui voit le Royaume-Uni payer la France afin qu'elle « garde » ses migrants. Cette décision provoque un goulot d'étranglement dans les régions Hauts-de-France et Normandie, une hausse des traversées sauvages, des contrôles dits « positifs » aux migrants qui explosent.

En effet, depuis la renégociation de Sandhurst, le nombre de migrants a augmenté de 30 % et les tentatives de traversée de la manche sont quotidiennes.

Il faut atteindre l'objectif suivant : les migrants doivent pouvoir demander l'asile au Royaume-Uni même quand ils ne sont pas sur le territoire britannique.

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