Restauration de notre-dame de paris — Texte n° 1918
Amendement N° 130 (Retiré)
Publié le 10 mai 2019 par : Mme Descamps, Mme Auconie, M. Benoit, M. Brindeau, Mme Firmin Le Bodo, M. Herth, M. Lagarde, M. Ledoux, M. Morel-À-L'Huissier, M. Naegelen, Mme Sage, Mme Sanquer, M. Vercamer, M. Zumkeller.
Texte de la commission annexé au Rapport N° 1918 sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, pour la restauration et la conservation de la cathédrale Notre-Dame de Paris et instituant une souscription nationale à cet effet (n°1881).
Après l'article 2 (consulter les débats)
L’artisanat vernaculaire est requis en priorité pour la reconstruction de la cathédrale de Notre-Dame de Paris.
Exposé sommaire :
L’artisanat vernaculaire – du pays – comme indiqué par Universalis, désigne une construction façonnée par l’homme, en harmonie avec son environnement et adapté à sa situation géographique, son terroir, sa culture et ses habitants. Ce type d’architecture et d’artisanat permettent un développement urbain durable : valorisation des compétences locales par la formation d’une main-d’œuvre qualifiée, développement des filières de proximité, redécouverte de savoir-faire.
Le bâti vernaculaire recèle par son approche et ses techniques, de réels enseignements pour concevoir des milieux urbains plus respectueux des équilibres écologiques. Les architectures traditionnelles permettent souvent d’éviter le recours à des techniques artificielles de climatisation ou de chauffage, réduisant l’émission de CO2. Les constructions vernaculaires offrent une bonne gestion de l’humidité, une perméabilité à l’eau des matériaux constitutifs, ventilation, isolation et une bonne inertie thermique.
Le présent amendement vise ainsi à créer un cycle économique vertueux par la mise en place d’une filière courte et écologique.
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