Bioéthique — Texte n° 3181

Amendement N° 2177 rectifié (Rejeté)

Publié le 29 juillet 2020 par : M. Touraine.

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Texte de loi N° 3181

Article 1er (consulter les débats)

I. – Supprimer l’alinéa 7.

II. – En conséquence, après l’alinéa 12, insérer l’alinéa suivant :

« Le transfert des embryons peut être réalisé à la suite du décès de l’homme, lorsque le couple est formé d’un homme et d’une femme, ou de la femme, lorsque le couple est formé de deux femmes, dès lors qu’il ou elle a donné par écrit son consentement devant notaire à la poursuite de l’assistance médicale à la procréation dans l’éventualité de son décès. Cette faculté lui est présentée lorsqu’il ou elle s’engage dans le processus d’assistance médicale à la procréation ; son consentement peut être recueilli ou retiré à tout moment. Le transfert des embryons ne peut être réalisé qu’au minimum six mois et au maximum dix-huit mois après le décès, après autorisation de l’Agence de la biomédecine. La naissance d’un ou de plusieurs enfants à la suite d’un même transfert met fin à la possibilité de réaliser un autre transfert. Le transfert peut être refusé à tout moment par le membre survivant. »

III. – En conséquence, après l’alinéa 43, insérer l’alinéa suivant :

« 4°bis Informer les membres du couple des possibilités de réaliser le transfert des embryons à la suite du décès de l’homme, lorsque le couple est formé d’un homme et d’une femme, ou de la femme, lorsque le couple est formé de deux femmes ; »

Exposé sommaire :

Cet amendement vise à permettre l’expression de la « volonté survivante », à savoir la possibilité pour la femme survivante, qu’elle ait été en couple avec un homme ou avec une femme, de bénéficier d’un transfert d’embryons.

Cette faculté est évidemment très encadrée, par :

- un délai minimal après le deuil ;

- un délai maximal afin de ne pas prolonger indéfiniment une conservation inutile des gamètes ou des embryons ;

- un consentement susceptible d’être donné ou repris à tout moment. Les débats en commission spéciale ont permis de préciser que ce consentement doit s’établir devant notaire ;

- un terme d’office à la naissance d’un ou de plusieurs enfants.

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