Mise sur le marché de certains produits phytopharmaceutiques — Texte n° 3358

Amendement N° 59 (Rejeté)

Publié le 5 octobre 2020 par : M. Prud'homme, Mme Panot, Mme Taurine, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Coquerel, M. Corbière, Mme Fiat, M. Lachaud, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Obono, M. Quatennens, M. Ratenon, Mme Ressiguier, Mme Rubin, M. Ruffin.

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Texte de loi N° 3358

Article 1er (consulter les débats)

Supprimer l'alinéa 5.

Exposé sommaire :

"La majorité souhaite se redonner bonne conscience en interdisant la semence de végétaux attractifs d'insectes pollinisateurs après utilisation de néonicotinoïdes. Outre le fait que ce délai serait fixé par décret, donc en dehors de tout contrôle du législateur, cette mesure est purement inutile.

En effet, dans le cadre d'une utilisation de pesticides comme les néonicotinoïdes, 80% de la substance active n'est pas absorbée par la plante. Elle contamine donc les sols, les cours d'eaux, et les nappes phréatiques pendant une durée pouvant aller jusqu'à 20 ans ! Aussi, aucun délai n'est suffisant pour empêcher ces substances de nuire aux abeilles et à la faune sauvage alentours. A moins de considérer que les intérêts des lobbies du sucre et des pesticides sont si puissants auprès de l'Etat qu'ils rendraient incultivables des terres pendant 20 années...

Dédommager les betteraviers pénalisés par les pucerons coûterait 77 millions d’euros, quand l’extinction des abeilles coûterait 2.9 milliards d’euros ! "

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