Article 1er de la constitution et préservation de l'environnement — Texte n° 3787

Amendement N° 187 (Rejeté)

Publié le 4 mars 2021 par : M. Ruffin, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Coquerel, M. Corbière, Mme Fiat, M. Lachaud, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Ratenon, Mme Ressiguier, Mme Rubin, Mme Taurine.

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Compléter cet article par la phrase suivante :

« Elle condamne tous les traités de libre-échange ayant un impact nocif pour la planète. »

Exposé sommaire :

« Le libre-échange est à l’origine de toutes les problématiques écologiques. L’amplifier ne fait qu’aggraver la situation. Il faudra d’ailleurs comprendre un jour qu’une des premières obligations va être de relocaliser tout ou partie de nos économies. [...] Si on ne s’attaque pas à cela, ça ne sert à rien. Ce n’est pas en installant trois éoliennes que l’on va y arriver. » Ce sont les mots de Nicolas Hulot.

Ainsi, la loi proposée est inconséquente si on ne s'attaque pas à ce qui détruit profondément notre planète : les accords de libre-échange. Promulguer ces deux textes sur le climat et ratifier à tout va relève de l'incohérence.

Alors que le ministre de l’Écologie de l'époque lutte contre le CETA, vous le faites voter à l'Assemblée nationale en 2019. CETA dans lequel on retrouve 96 fois "concurrence" mais seulement 2 fois "climat". Nos enfants seront donc nourris au bœuf aux hormones et au saumon transgénique.
En plus de l'être pour notre santé, cet accord est dangereux pour la planète : un bœuf américain émet 4 fois plus de GIES qu'un bœuf français.

En 2019 encore : vous signez un accord avec Singapour.

En 2020 : un accord avec le Vietnam entre en vigueur. Il concerne notamment les pneus. La France va importer des pneus asiatiques, les mêmes qui ont mis au chômage 863 personnes chez Bridgestone.

Au printemps, alors que Macron parlait d'une "folie" que d'avoir "délégué notre alimentation à l'autre bout du monde", il profite du silence, la Commission Européenne boucle les derniers détails pour un accord avec le Mexique sur l'importation de viande.

Cartouche : Aujourd'hui, c'est le Mercosur : des milliers de tonnes de viandes, alors qu'on en produit déjà ici, de meilleure qualité.

Donc : Le champion de la terre doit aussi être celui de la cohérence et inscrire dans la constitution le retrait de la France des traités de libre-échange.

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