Les amendements de Aurélien Pradié pour ce dossier

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Madame la ministre, vous vous êtes levée, vous vous êtes exprimée avant que votre collaboratrice ne vous fasse un signe de dénégation. Vous vous apprêtiez alors à vous relever pour corriger avant de vous raviser. Nous l'avons tous vu. J'aimerais simplement que vous exprimiez publiquement la rectification que votre collaboratrice semblait vous i...

Les faits sont graves : si votre assertion selon laquelle il vous était impossible d'apporter la précision demandée n'est pas exacte, vous devez la vérité à la représentation nationale et des remerciements à votre collaboratrice.

Il est bon et heureux que cette mesure soit la première inscrite dans votre projet de loi. Elle est en effet symptomatique de votre manière de faire. D'abord, il s'agit d'une mesure profondément injuste. Chers collègues de la majorité, vous nous assénez depuis des heures qu'il faut que le travail paie. Or il faudrait que tout le travail paie.

Vous l'oubliez. Il faut qu'il paie dans une grande entreprise tout comme dans une TPE ou une PME, pour un salarié d'une grande entreprise ou d'un grand groupe tout comme pour un apprenti ou dans la fonction publique.

Tout le travail doit payer, mes chers collègues, et pas seulement celui effectué dans des entreprises qui ont largement les moyens d'en disposer. Cette première mesure n'est pas simplement injuste, elle est symptomatique de votre impuissance. C'est une mesure que vous n'assumez pas, vous, pouvoir politique ; vous la faites peser sur les entrep...

Vous les reportez sur d'autres acteurs et les faites dépendre du bon vouloir et, surtout, des possibilités des entreprises. Enfin, c'est une mesure précaire, qui n'a qu'un lien indirect avec le pouvoir d'achat. Avec cette prime, il n'y aura pas de cotisation retraite ni d'assurance chômage, ce qui va créer la précarité de demain.

Au fond, vous voyez bien à quel point cette mesure est précaire, fragile et seulement de court terme. Je terminerai en vous disant mon admiration sans borne, madame la ministre du travail, mesdames et messieurs les députés de la majorité, pour votre capacité invraisemblable à vous dédire et à avaler des chapeaux. Cela relève au mieux d'une arr...